1. Isabelle, le temps d'un trimestre. I


    Datte: 12/05/2018, Catégories: Lesbienne Mature,

    Challenge – « Visite » de l’appartement d’Isa« C’est lesquelles, déjà, les deux qui t’ont tapé dans l’œil ?« Comment ? »Isabelle était quelque peu surprise de cette question, insidieusement formulée au creux de son oreille droite et presque dans un souffle par Muriel qui, tout comme elle étendue sur le côté, et tout contre elle, juste derrière elle dans le lit partagé, semblait vouloir amorcer une conversation en ce moment peu propice. Il devait être cinq heures et demie ou six heures du matin, et les deux amies avaient commencé à faire l’amour la veille au soir, au salon d’abord, puis dans la chambre, puis s’étaient assoupies en deux brèves occasions avant chaque fois de reprendre leurs ébats.« Oui tu sais bien, celles dont tu m’as parlé hier soir, celles que tu auras dans ta classe deux fois par semaine à partir de la rentrée… »« Houlà ! T’as de la suite dans les idées, toi… attends je vais te montrer ça. »Isabelle voulut allumer la lampe de chevet, mais sa main ne pouvait l’atteindre…« Mumu, faut que je m’approche du bord du lit… Reste au contact ! »Les deux ne purent s’empêcher de rire. Mais aussitôt leurs mains droites se rencontrèrent à hauteur de leurs entrejambes pour bien maintenir en place le double gode qui les réunissait depuis déjà un bon moment, ayant succédé dans leurs chattes aux doigts, aux langues et autres jouets, dont un imposant harnais phallique abandonné sur un fauteuil. Ainsi reliées, les deux partenaires se déplacèrent latéralement, avec précaution ...
    ... vers la lisière du matelas, pour permettre à Isabelle d’éclairer la chambre, et de se saisir des quelques feuillets photocopiés enfin à portée de sa main, où étaient les photos de ses nouvelles élèves de dernière année.« C’est bon, tu l’as toujours, Isa ? »« T’inquiète, c’est bien en place… et toi, tout est là ? »« Ouais, impec’. Trop bon ce petit déplacement coordonné ! »Isabelle ne répondit que par un soupir, tant les sensations étaient délicieuses, et tant elle avait besoin de reprendre son souffle. Puis :« Voilà, c’est Florine, celle-ci, et Camille, l’autre. »« Super mignonnes. Bon, tu vas te les faire ! »« T’es pas folle, toi ? »« Ben quoi, elles sont majeures en dernière année, non ? »« Ouais, remarque t’as raison… »Isabelle, après un beau parcours de danseuse de corps de ballet, avait commencé vers la quarantaine une seconde carrière d’enseignante, passant de la compagnie à l’école supérieure de danse dans la grande institution marseillaise où elle, la blonde normande, continuait ainsi sa carrière. Quant à l’amie très chère qui de sa joue frôlait ses cheveux courts, déposant parfois, négligemment, quelques baisers sur l’arrête de son cou ou derrière son oreille, Muriel, la rousse angevine aux yeux vert pâle, elle l’avait connue lors de son bref passage de deux saisons dans cette même compagnie, avant de partir sous d’autres cieux, loin au nord, et de rencontrer un homme, et de se marier, et de faire un enfant. Mais Muriel parfois revenait, seule, en visite amicale de ...
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