1. Les amoureuses et le sorcier


    Datte: 13/05/2018, Catégories: ff, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral conte, merveilleu, sorcelleri, merveille, Lesbienne

    Il y avait, dans des temps anciens et un pays qui n’existe plus, un village où vivait un homme au nom de Gwyndell. C’était un riche commerçant dont la femme était morte en mettant au monde leur unique enfant. Celle-ci, Végane, était devenue une très belle demoiselle avec de grands yeux sombres si doux et si brillants que les garçons du village ne pouvaient pas y rester indifférents. Or, son père avait pour projet de la marier avec le fils du capitaine de la garde personnelle du roi. C’était un garçon de bonne famille, dont la noblesse devait permettre au commerçant de se faire une place correspondant à sa fortune dans la société de son époque. Il avait pour cela réservé une dot considérable sous forme de pièces d’or qu’il avait cachées dans sa maison. Mais ce jeune homme déplaisait à sa promise car il était sans relief, amateur de fêtes paillardes et de filles de joies, sans compter que son visage n’avait pas de charme. Devant les réticences de sa fille, le père, qui n’avait pas l’habitude d’admettre que ses plans fussent entravés par la mauvaise volonté des gens qui l’entouraient, enferma Végane dans sa chambre avec interdiction d’en sortir autrement qu’accompagnée par lui ou sa servante. Celle-ci, Mirabelle, était comme une maman pour la jeune demoiselle dont elle avait été la nourrice. C’était une dame robuste aux yeux clairs et aux cheveux gris ; son aspect sévère cachait une très grande douceur. Au service de Gwyndell depuis trente ans, elle se désolait que son maître ...
    ... fût si dur pour sa fille et de voir ainsi Végane recluse et malheureuse. Par une nuit sans lune, une ombre se glissa dans la maison silencieuse. Un témoin ayant une vue très perçante aurait vu la silhouette de Menedid, une jeune et intrépide voleuse vêtue de la tête aux pieds d’un justaucorps noir, souple comme un chat et capable de grimper rapidement sur une façade comme le fait un lézard. La chapardeuse pillait les résidences de gens aisés. Par la fenêtre, elle entra directement dans la chambre de Végane qui ne dormait pas et pleurait silencieusement sur son sort. Lorsque la jeune fille aperçut la visiteuse, elle ne cria pas. Les yeux de l’intruse, à la lueur d’une chandelle, distinguèrent ceux de la demoiselle, qui en retour croisa le regard de Menedid. L’amour, qui agit toujours où et quand il le veut, entra en action sans aucun égard pour les circonstances, de sorte que les deux jeunes femmes fut immédiatement liées par une attirance sans faille que rien ne laissait présager. Les mains se touchèrent, puis les bouches et enfin les corps tout entiers. L’une se débarrassa de son habit noir, l’autre de sa chemise de nuit. S’efforçant de garder le silence pour ne pas réveiller la maisonnée elles s’aimèrent charnellement, se livrant sans aucune retenue aux jeux saphiques qu’elles inventaient au fur et à mesure, car elles en ignoraient tout la minute d’avant. Si les soupirs étaient discrètement étouffés, leur désir était puissant et leur volupté intense. — Qu’allons-nous faire ...
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