L'instit
Datte: 19/07/2017,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
Il est six heures dans le petit appartement silencieux, le jeune Michel exulte. Dans demi-heure, maman va arriver. Elle va apporter des photos de Collioure où ils vont passer une semaine de vacances. Elle lui a raconté son bonheur lorsqu’elle y était allée, enfant. Mais depuis qu’elle a été chassée par son père, elle n’a plus eu l’occasion de prendre des vacances. Elle s’est retrouvée seule avec Michel, son séducteur l’ayant abandonnée. Il a terminé ses devoirs ainsi ils seront tranquilles ce soir. Dans le canapé, elle va le prendre dans ses bras et ils feront des projets. Six heures vingt, elle ne va plus tarder. La sonnerie le tire de ses réflexions. Qui peut venir à cette heure-là ? Il va à la porte, se dressant sur la pointe des pieds, il regarde par l’œilleton. Une femme et deux hommes. Que veulent-ils à sa mère ? — Je regrette, maman n’est pas là. Elle m’a interdit d’ouvrir aux étrangers. Attendez-la, elle arrive dans cinq minutes.— Michel, nous venons de sa part, elle a eu un malaise.— C’est pas vrai, elle m’aurait téléphoné.— Mais elle est à l’hôpital, nous venons nous occuper de toi.— Non, je ne vous crois pas, je n’ouvrirai pas ! L’oreille collée contre la porte, il entend un murmure animé. Puis ils sonnent chez la voisine, madame Dubour. Quelques instants après, c’est elle qui vient lui parler. — Michel, c’est madame Dubour, ta voisine. Ta maman est malade, ils viennent de sa part et voudrait t’expliquer ce qui lui est arrivé.— Non, je n’ouvre à personne.— Mais ...
... Michel, tu me connais, tu m’aimes bien, tu viens souvent chez moi. Laisse-moi entrer toute seule.— Les autres vous suivront.— Non, dit l’inconnue, nous ne la suivrons pas, d’ailleurs nous reculons. Michel voit en effet que les autres s’éloignent. Il ouvre la porte, madame Dubour entre, il referme rapidement. — Michel, ta maman est très malade. Cette dame va s’occuper de toi et t’expliquera ce qui s’est passé.— Mais vous savez bien que maman m’a interdit d’ouvrir.— Tu ne me fais pas confiance ? Laisse-moi leur ouvrir, tu ne risques rien. L’enfant recule sur le canapé, aussi loin que possible de la porte. Les inconnus entrent lentement. Ils n’ont pas l’air méchant. — Michel, ta maman a fait un malaise à son travail. On l’a transportée à l’hôpital, elle ne pourra pas rentrer ce soir. Si tu veux, madame Dubour ou moi, l’une de nous deux restera avec toi.— Non je ne veux pas.— Pourquoi ne pas lui dire la vérité, dit l’un des hommes, qu’elle est morte ! Entendant ce mot fatal, le petit s’effondre sans connaissance. — oOo- C’est une piqûre dans le bras qui a tiré Michel de son cauchemar. Il rêvait que l’on venait lui annoncer que sa mère était morte. Mais, que fait-il dans cette chambre toute blanche. — C’est pas vrai, maman n’est pas morte, faites-la vite venir.— Si, c’est vrai, malheureusement. Mais nous allons nous occuper de toi. Tu vas aller avec d’autres garçons et filles qui sont comme toi, orphelins. Entendant cela, le garçon a fermé les yeux, s’est bloqué. Je vais mourir moi ...