44.1 Nico, le bac, l’été, les hommes et l’Imperium.
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... je ne serai pas autre chose que son vide couilles, j’ai essayé de me contenter de ce rôle et d’aller de plus en plus loin dans le plaisir que j’étais capable de lui donner… Certes, il n’en demeure pas moins que les fantasmes que j’ai vécus avec lui, ne sont pas sortis de nulle part, ils sont bien là, tapis au fond de moi… des fantasmes que son indicible sexytude et son attitude dominatrice n’ont fait que faire ressortir… oui, ces fantasmes sont bien là, dans mon esprit de jeune gay de 18 ans… et si bien, est ce que cela fait pour autant de moi quelqu’un de mauvais, de pervers ? Le plaisir, encore plus de plaisir, toujours plus de plaisir… oui, à bien regarder, le plaisir est bien la seule façon que j’ai trouvée pour communiquer avec lui, la seule brèche pour atteindre le plus profond de son être, la seule manière de le marquer, pour qu’il se souvienne de moi… Me faire sauter à la demande, lui rendre ma bouche et mon cul indispensables, le faire jouir encore encore et encore est la seule façon de partager quelque chose avec lui… la seule façon de le retenir… Si j’étais tombé sur « un » Stéphane dès le départ, peut-être que l’amour et la tendresse auraient organisé autrement ma vie toute entière, et celle sexuelle par conséquent… oui, peut-être qu’avec un garçon avec qui on peut partager autre chose que du sexe, eh bien ce dernier prend une importance moins capitale… Je ressens à nouveau un sentiment d’impuissance et de profonde injustice face à l’inéluctabilité de son ...
... départ… j’en suis sur, s’il restait, je pourrais vraiment tourner La Page… s’il restait, je pourrais en écrire une autre, très belle, avec lui… c’est un terrible gâchis… comment la vie est mal foutue… Je veux le revoir coûte que coûte avant son départ… j’ai envie de lui, de son corps, de sa bouche, de son torse, de ses bras, de son sexe… j’ai envie de le câliner, j’ai envie de me faire câliner, j’ai envie de faire l’amour avec lui… Je finis par me branler en pensant à l’amour avec Stéphane… je jouis dans mes draps avec bonheur, et je retombe dans les bras de Morphée, une petite mort si apaisante… un instant de répit supplémentaire, de bien être, de douceur avant de replonger dans le réel… pouvoir immense de la branlette que celui de nous faire voir la vie en rose juste après… Lorsque j’émerge à nouveau, je relis le sms de Stéphane et je retrouve dans ce petit texte toute la complicité de la veille, l’impression d’être plus fort grâce à l'amour et à la tendresse que ce garçon m’a données, grâce au fait d'être enfin en accord avec moi-même… je retrouve en moi cette puissante certitude que, quoi qu’il arrive à l’avenir, je me sens déterminé à ne plus tout accepter par amour, fort de pouvoir désormais penser qu’il peut y avoir sur terre (et sur Toulouse) d'autres mecs que Celui-dont-on-ne-doit-plus… qui sauraient m’aimer d'une façon qui me correspond vraiment… je me sens encore et toujours très déterminé… Seul petit bémol… qu’en sera-t-il de cette détermination lorsque Stéphane sera ...