La Révélation de Sophie (1)
Datte: 15/05/2018,
Catégories:
Divers,
... aquilin, la pulpe des lèvres, les dunes tétonnées et la courbe inversée d’une croupe amplifiée d’une chute de rein décidemment diabolique, exacerbe cette sensualité ; de face elle est, tout simplement, une délectable nichonne au con baveux. Mal assurée, elle dépose deux assiettes sur la table et se fait immédiatement rembarrée : « Une seule assiette, Sophie ! » Elle obtempère, comprend qu’elle jeunera. Elle ajoute, verre, couteau et fourchette, sel et poivre, coupe trois morceaux de pain qu’elle apporte dans une corbeille appropriée. « J’ai soif ! » Elle remplit d’eau une carafe, puis obéissant à un signe de tête, le verre. Il boit. Signe de tête. Elle remplit à nouveau le verre. Elle verse l’omelette et la ratatouille dans l’assiette. Reste plantée, encombrée d’elle-même. « Viens là ! Approche ! Plus près ! Voilà ! A genoux ! » Il appuie les ordres d’un regard à la cravache. Néanmoins, elle tergiverse devant cette ultime humiliation… en attendant la prochaine. Alors, il est plus explicite : « Tu as envie d’une nouvelle correction, Sophie ? » La voici agenouillée à côté de lui. La tête de la délicieuse nichonne arrive juste au-dessus de la table, il ne résiste pas au plaisir de la flatter d’une caresse affectueuse, digne d’une attention prêtée à sa gentille petite chienne. Elle réfrène une grimace de dégoût et surtout un mouvement de recul qui, elle le sait, lui vaudrait des coups. « Tu dois avoir soif, ma pucette. Tiens bois ! » Il approche avec autorité le verre des ...
... lèvres de sa proie qui n’a d’autre alternative que d’ouvrir la bouche. Alors qu’elle déglutit, un peu d’eau coule hors de la bouche sur le menton, le long du cou. « Tu es vraiment sale, Sophie. Et tu pues plus qu’une truie. » Les yeux de la délicate chose se remplissent de pluie. « Ah, non !!! Tu ne vas pas encore chouiner ! Je te préviens, ne me gâche pas mon repas. » Elle ravale difficilement les larmes. Phil mange de bon appétit, en prenant tout son temps et beaucoup de pain. A mi-repas, il compatit avec la posture inconfortable de sa chose, la pauvre est sur les rotules : « Tu as mal aux genoux ? Pour les prochaines fois, tu auras droit à un petit coussin. Tu seras bien mieux. Ça tire aussi un peu sur les cuisses ? Normal, tu manques de souplesse. C’est une question d’habitude. En tout cas, c’est délicieux. Je me régale. » Il a laissé dans un coin de l’assiette quelques restes, l’équivalent de trois cuillères à pot. « Au fait, Tu as faim ? » Silence. Pour contourner le piège, la délicate autruche baisse la tête à défaut de pouvoir l’enfouir sous terre. Phil n’en a cure, il ratisse précautionneusement avec sa fourchette le mélange d’œufs et de ratatouille et hisse une louche de cette pâtée dans le creux de sa main, il approche la mixture des lèvres captives. « Je ne vais quand même pas te laisser sans manger ! Ouvre la bouche, pucette. Ouvre ! Ouvre ! » La main en coupe devant la bouche devient pressante, agressive, et la voix bientôt tranchante comme un poing qui pourrait ...