Pluralités - Histoires de Sexe

Pluralités

... toujours en train de m’enlacer : — Il ne faut pas regretter, Nathalie. Moi, en tout cas, je ne regrette pas. Cette soirée restera gravée en moi définitivement !— Mais quand même…— Au moins, tu sais ce que c’est, et tu sembles avoir apprécié… Je rougis violemment. Il continue, me caressant délicatement le ventre : — Et tu as fait au moins un heureux : moi. Mais je pense que les deux autres ont beaucoup aimé…— Maigre consolation !— Ah bon, pourquoi ?— Maintenant, je vais passer pour une vraie salope ! Sa main remonte insensiblement vers mes seins. — Ceux qui penseront ça seront des cons. Et aussi des jaloux !— Tu parles ! Ça me fait une belle jambe !— Elle est très belle, ta jambe ! Et même que tu en as deux !— Oui… mais ce n’est pas ça que tu touches, là… Sa main caresse délibérément mon sein sans que je proteste vraiment. Il se colle encore plus contre moi. — En tout cas, moi, je te remercie pour cette nuit de folie. C’est ce que tu dois retenir : tu as fait de moi un homme parfaitement heureux et comblé ! Cette déclaration me trouble. Je suis dispensée de répondre car les deux autres hommes se réveillent en grognant. Du coup, Fabien enlève sa main. Je regrette presque… Cédric a un large sourire en me voyant, Pierre me tourne toujours le dos, s’étirant un maximum dans un grand bâillement. — Eh ben, quelle nuit ! lance Cédric.— Tu peux le dire ! Je te l’avais bien dit que ma gonzesse était une sacrée salope ! Ça fait sursauter Fabien, tandis que le regard un peu inquiet de ...

... Cédric passe alternativement de Pierre à moi. À la fois rigolard et un peu gêné, il finit par lâcher : — Oui… mais je crois, Pierrot, que t’as oublié un p’tit point de détail !— Ah oui, lequel ? Je te l’avais bien dit que Nat était une sacrée bonne putain et qu’on pourrait en profiter un max !— Tu t’enfonces… Je te signale que ta petite amie est juuuste derrière toi et qu’elle a touuut entendu !— Ah merde ! Il se retourne violemment ; je suis à présent assise, les bras croisés. — Oui, ça tu peux le dire, Pierre…— Ben… ce que je voulais dire, c’était que…— T’inquiète, j’ai parfaitement reçu le message cinq sur cinq !— Ah…— Donc tu balances à tout le monde que je suis un bon coup et qu’il serait idiot de ne pas en profiter, c’est ça…— Ben…— Et que maintenant que c’est avéré, il faudra recommencer… d’autant que ça a été une franche réussite… Enjoué, mon petit ami se tourne vers Cédric : — Waow, t’as entendu ça ? Elle veut recommencer !— Euh, j’en suis pas si sûr… Je crois que Nathalie a dit ça de façon plutôt ironique…— Mais non, elle a aimé ! On va dire que c’est OK aux autres ! Pierre ouvre de grands yeux. Visiblement, il n’était pas au courant, contrairement à Fabien qui se cache la tête dans ses mains ayant murmuré un laconique « Ah le con ! » D’un bond, je me lève et j’assène à un Pierre passablement ahuri : — Bon, eh bien je te quitte. Considère notre petite folie d’aujourd’hui comme mon cadeau d’adieu !— Hein ! C’est quoi cette plaisanterie ?— Ce n’est pas une plaisanterie, ...