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Dans les marais
Datte: 19/07/2017, Catégories: h, inconnu, bain, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation conte, fantastiqu, nature,
La saison des foins bat son plein en cette période de début d’été et la main d’œuvre est la bienvenue dans tous les hameaux de la région. Martin, après avoir travaillé à la ferme de ses parents, parcourt les routes pendant plusieurs heures pour se rendre dans le village voisin et proposer ses services. Il va aider les Vanant et les Bolin à rentrer les fourrages dans les granges. Martin est le dernier d’une famille de cinq enfants. Certains le disent attardé parce qu’il ne parle pas beaucoup mais il travaille très dur, sans relâche. Ses frères aînés sont déjà partis en ville pour faire fortune ou dans une ferme dans une région proche. Lui, malgré ses vingt ans largement dépassés, se plaît bien chez ses parents qui prennent de l’âge. Il les aide pour les moindres tâches et s’est taillé une réputation de garçon costaud. Il est assez farouche et préfère la solitude à tous les rassemblements dans ce village accueillant. La région est propice aux cultures avec quelques ruisseaux et rivières, des lacs et marais, mais aussi grâce à son climat très doux et ensoleillé. La nature est belle et sauvage et il faut parcourir de nombreux kilomètres à cheval ou en charrette pour trouver une ville importante. Aujourd’hui, Martin a fini plus tôt chez son père et part déjà pour le village de Tétouard afin de donner un coup de main à la ferme des Vanant. Il emporte un morceau de pain et une bouteille d’eau dans un linge qu’il passe par-dessus son épaule. Il ne va pas prendre le même chemin ...
... qu’hier. Au grand saule décharné, il pique à droite, en contrebas du talus, pour descendre la colline. Il n’est jamais venu dans ce coin et il profite du soleil encore haut dans le ciel pour flâner à travers les bosquets. L’endroit est calme et silencieux. Les rayons du soleil percent les branches et quelques oiseaux virevoltent aux alentours. Au fur et à mesure de son avancée dans un chemin qui n’en est pas un, Martin suit un léger ruisseau qui s’étend nonchalamment entre les herbes grasses. Les cliquetis de l’eau charment l’oreille de Martin qui se laisse bercer à sa promenade. Il suit de l’œil la direction du ruisseau et son regard se perd dans une prairie claire où une étendue d’eau se reflète au soleil. Les herbes y sont plus denses et la végétation plus touffue, dans des teintes vertes et jaunes. La première berge est atteinte et Martin n’en revient pas du spectacle : le lieu est paradisiaque et très sauvage. Une sorte de lac s’étend entre des roseaux, des arbres biscornus, des rives sablonneuses, des fleurs étincelantes. C’est l’endroit idéal pour faire une halte et se reposer un peu, avant de repartir vers Tétouard. Martin progresse entre les petits peupliers gris vers une sorte de berge entourée d’herbes hautes. La présence de l’eau le réconforte et l’apaise par rapport à la chaleur ambiante. Il s’assied par terre et pose son baluchon. Il se saisit rapidement de sa bouteille d’eau pour la porter à la bouche et se désaltérer. L’onde atténue encore plus les bruits. Martin ...