1. Jolie aube de septembre


    Datte: 22/05/2018, Catégories: fh, couple, vacances, voiture, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral

    ... j’approche de Bordeaux, plus la distance s’allonge… Quelque chose me dit qu’il serait souhaitable que je m’arrête. Ça tombe bien, un panneau m’indique que l’aire de St Léger est à 12 kilomètres, soit cinq à six minutes de route. D’après la signalétique, j’y trouverai un restau pour caler mon petit creux et ma soif. Je présume que les sandwiches ne seront pas quatre étoiles mais il faut faire avec ce qu’on trouve… Le panneau est à peine à cinq cents mètres derrière nous que Lou s’étire gracieusement, mon blouson qui la couvrait partiellement glisse sur ses genoux. Elle cligne des yeux, cherche à réaliser où elle se trouve puis me voit. Alors elle me sourit et j’en suis heureux comme tout. Je sais, je devrais plutôt regarder la route que ma compagne. Mais comme il n’y a personne ou presque devant comme derrière et que je garde quand même un œil sur la route, je peux me permettre le doux plaisir d’admirer celle que j’aime. Elle remet un peu d’ordre dans ses cheveux, se cale au fond du siège et lisse ses vêtements. Elle tente tant bien que mal de se confectionner un chignon de fortune mais le résultat n’est guère probant. Le paradoxe de Lou, concernant sa coiffure, est qu’elle aime avoir des cheveux courts mais qu’elle refuse de se les couper… Moi, ça me convient parfaitement puisque j’ai deux femmes pour le prix d’une ! — Nous sommes où ? me demande-t-elle, la voix légèrement éraillée.— Nous venons de dépasser Saintes et je compte m’arrêter dans quelques kilomètres à l’aire de ...
    ... repos de St Léger. C’est dans une dizaine de kilomètres.— St Léger ? Ah, je connais, mes parents s’arrêtaient là quand on allait en Espagne.— Si tu connais, c’est pour le mieux car je n’y ai jamais mis les pieds ! dis-je en souriant.— La dernière fois, ça remonte au moins à cinq ans pour moi. Et les kilomètres défilent rapidement contrairement à tout à l’heure. Les portières grandes ouvertes par cette nuit tiède, nous sommes garés à quelques mètres du magasin. Lou est restée près de la voiture et je suis parti nous acheter quelques bricoles à grignoter et à boire. De retour, nos deux Coca Light Citron en main, je lui tends le sien après m’être délesté du reste. À chaque fois que j’ai cette boîte de métal froide en main, je ne peux m’empêcher de penser à cette fameuse fois où nous avons failli faire l’amour. De la façon dont elle boit son Coca tout en me regardant, je parie qu’elle pense à la même chose. — Bois donc avant que ça soit périmé ! me lance-t-elle.— Mais oui, mais oui !— Je te voyais très songeur en train de contempler ton Coca !— Il y avait de quoi…— Je sais à quoi tu penses ! Des regrets ?— Non, puisque tu es là, près de moi ! Je pose alors ma boisson sur le toit de la voiture et je m’approche de Lou. Je fais de même pour sa canette puis je l’attire à moi : — Non, puisque tu es à moi, mon amour !— Présomptueux !— Amoureux… Et je l’embrasse. Je resterais bien des heures à l’embrasser mais je doute qu’un parking à quatre heures du matin soit l’endroit idéal… Et puis, ...