Jolie aube de septembre
Datte: 22/05/2018,
Catégories:
fh,
couple,
vacances,
voiture,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
... autour de nous, il y a un certain va-et-vient et ce n’est guère romantique. Du coup, nous retournons dans la voiture, Lou s’étant mise d’office derrière le volant sans rien demander. Les portières grandes ouvertes, nous mangeons les sandwiches tout en établissant le planning de la journée. Lou met plein de miettes sur son T-shirt blanc, certaines vont même s’égarer dans son décolleté. Je suis un peu jaloux : il n’y a que moi qui aie le droit l’explorer ! Sa jupe de la même couleur n’est pas à meilleure enseigne… Finalement, elle doit sortir de la voiture pour s’en débarrasser, devant même extirper son T-shirt de sa jupe pour faire chuter les miettes coquines. Bien sûr, je regarde attentivement la scène. Lou le remarque et me gratifie d’une splendide langue rose, mi-agacée, mi-amusée. Puis les kilomètres défilent à nouveau… Pour Bordeaux, c’est simple, c’est tout droit ! C’est après que ça se compliquera. Un sérieux coup de barre m’assaille, je lutte pour ne pas m’endormir. — Arrête de résister et dors un peu ! me conseille Lou.— Tu as raison, autant en profiter pendant que tu tiens le volant !— Tu n’as pas peur de me confier ta belle voiture ?— Bah, tu seras très belle en ange avec des petites ailes dans le dos !— Idiot ! Sur cette belle image, je m’endors. Je suis tellement vanné, qu’à peine mes yeux fermés, je suis déjà dans le pays des songes… Pays dans lequel je retrouve ma Lou, tous les moments que nous avons vécus et tous les moments que nous vivrons, plus ...
... particulièrement ceux qui furent et seront… torrides ! Et il y en a quelques-uns… Je me laisse bercer par la voiture qui roule ; me laisse envelopper d’une douce chaleur, d’une douce sécurité. Dehors, les kilomètres continuent à défiler, inlassablement. Alors je rêve… Je rêve de Lou, ma Lou, celle qui occupe mes pensées de jour comme de nuit, celle qui partage ma vie depuis même pas quatre mois. Je suis si bien avec elle que je pourrais croire qu’il y a des années que nous sommes ensemble. Lou, son visage magnifique, ses cheveux longs en bataille sur l’oreiller, la ligne de son cou sous son chignon, tout son adorable petit corps sous mes mains. J’en souris béatement, elle, moi, nous… Et je sombre dans un univers tout doux avec elle à mes côtés. Je crétinise à fond, il ne me manque plus que les Bisounours dans le décor et le tableau sera complet. Mais c’est si bon de crétiniser à fond, d’être heureux ainsi, d’avoir un but dans l’existence, autre que son fichu travail, d’envisager un avenir radieux loin de toutes les conneries dont nous abreuvent les médias, surtout à la grand-messe du "Vingt heures", au milieu des massacres et autres catastrophes, le tout enrobé de sourires télégéniques. Je flotte, je me sens si bien, une douce chaleur m’envahit, je me laisse aller. Je me sens totalement détendu, une petite jouissance s’empare de moi, je me sens choyé, dorloté, aimé. Une vague lente remonte mon corps, une chaleur diffuse irradie de mes hanches. En apesanteur, hors du temps, loin de tout. ...