1. L'île du Pacifique (2)


    Datte: 24/05/2018, Catégories: Erotique,

    Chapitre 1 : pénible randonnée Dès l’aube, nous entamons ce que nous espérons être notre chemin de croix vers le secours et le retour à notre vie d’avant. Le soleil des tropiques étant de la partie pour la journée, nous choisissons pour cette fois d’emprunter la jungle, pour rester à l’abri des impitoyables rayons UV sous les frondaisons, et d’arpenter la plage sous un ciel plus couvert. Malgré la faiblesse de nos récipients rudimentaires, nous n’allons pas manquer d’eau, l’habituel orage nocturne ayant détrempé l’île et les feuilles environnantes servant parfois d’entonnoir naturel où l’eau de pluie s’est déposée. La chaleur est bien évidemment au rendez-vous, l’humidité ambiante rendant l’atmosphère étouffante si l’on effectue un trop grand effort. Aussi nous choisissons de marcher lentement, de toute façon avec le nombre d’arbres et de buissons à contourner, nous n’avons pas vraiment le choix. Ni elle ni moi ne disposons de boussole, et pour éviter de nous perdre bêtement, je marque régulièrement avec un éclat de galet l’écorce des arbres que nous dépassons en guise de fil d’Ariane. Le cheminement se fait en silence, elle a le visage fermé, non pas qu’elle soit concentrée mais je suppose que comme moi elle souffre de la faim et de la chaleur. Pour la première fois depuis le crash, je prends la peine de la détailler de haut en bas. Malgré près de deux semaines en pleine nature, en se rinçant uniquement sous la pluie, elle est quand même très agréable à regarder. La ...
    ... teinture auburn de ses longs cheveux commence à passer, sous le climat tropical. Elle s’est fait un chignon rudimentaire, mais habituellement ses cheveux descendent jusqu’aux épaules. Sous les cernes et les joues qui commencent à se creuser, on peut vite deviner qu’elle est très mignonne, impression rehaussée par ses beaux yeux sombres. Les courbes de son corps aussi sont très appréciables, mais ce n’est maintenant que je le remarque vraiment, avec les vêtements trempés qui collent à sa peau. Bien sûr je l’ai déjà vu se baigner ou se laver sous la pluie en soutien-gorge et culotte, mais sur le moment, m’escrimant à resserrer le cordage de lianes de ma cabane ou à ramasser des coquillages, je n’y avais même pas fait attention. Je le regrette d’ailleurs, maintenant que je pose mes yeux sur ses cuisses fuselées et désormais bien bronzées, couvertes de débris végétaux. Mais elle a le visage marqué, et pour la première fois sur l’île, vraiment déterminé. Il s’agit de trouver une issue, quelque chose, pour foutre le camp. Près de deux heures après avoir vaguement navigué dans l’épaisse jungle, à marquer les écorces, nous envisageons de faire demi-tour lorsque de nouveau, nous entendons le ressac des vagues. En continuant nous droit, nous finissons par arriver sur la plage, toujours face à l’océan à perte de vue. Je dessine un rapide schéma sur le sable et nous estimons que « notre » île tient plus de la bande rectangulaire qu’une forme ronde. Epuisés, nous décidons d’en rester là pour ...
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