L'île du Pacifique (2)
Datte: 24/05/2018,
Catégories:
Erotique,
... aujourd’hui. Je vois bien qu’elle est déçue. Ses lèvres sont serrées, mais le rouge qui commence à envahir ses yeux indique l’effondrement du faible espoir que nous caressions ce matin. Elle me dit qu’elle part chercher des noix de coco ou des larves de racines que nous cuirons plus tard. Je ne cherche pas à la retenir, même si j’aimerais bien la serrer dans mes bras pour la réconforter. Elle a besoin d’être seule, même si moi aussi j’ai la gorge un peu serrée. Je vais m’asseoir sous les premières frondaisons pour être à l’ombre, en retirant mes chaussures et en essorant vainement mes chaussettes détrempées. Quelques étirements histoire de, et je cherche machinalement du regard quelque crabe de plage qui pourrait améliorer le menu. Je chasse de la main les débris végétaux accumulés sur mes vêtements, lorsqu’en passant ma paume entre mes cuisses, ça fait tilt. Je sais où trouver des protéines. Le sperme. Un vague article accrocheur de ma page d’accueil Internet me revient en mémoire, sur les bienfaits du sperme et autres faits scientifiques mais plus rigolos que réellement intéressants. Le sperme humain contient certaines matières nutritives, et un apport de ces dernières ne me ferait pas de mal après ces deux semaines de franche survie. L’idée ne me rebute même pas, non seulement parce que je crève la dalle, mais également parce que j’ai déjà eu l’occasion de goûter à mon propre sperme, et que je n’en ai ressenti aucun dégoût. L’une de mes partenaires aimait m’embrasser ...
... vigoureusement après m’avoir sucé, ou il m’arrivait de prodiguer un cunnilingus à une fille après avoir précédemment joui en elle. Bref, ça n’allait pas me tuer, bien au contraire. J’hésitais deux secondes, puis me relevais et filais prestement plus profondément dans la jungle. Si elle se mettait à m’appeler, je pouvais toujours prétexter une envie pressante. Je restais debout derrière un large tronc, invisible depuis la lisière. Baissant prestement la braguette, je sortis mon sexe, et me retrouvais presque comme un con avec l’engin au repos en main. Ça n’était pourtant pas ma première masturbation, mais ça allait être la première sur cette île de malheur ! Je passais en revue mentalement quelques fantasmes habituels, mais une image s’imposa à moi : ma compagnonne d’infortune. Ses cuisses bronzées et son ventre plat, sa silhouette sortant de l’eau en sous-vêtements. J’avais trouvé le bon filon : mon sexe commença à prendre de la vigueur. Je commençais mes mouvements de va-et-vient, en ouvrant les yeux par intermittence pour tout de même vérifier qu’elle ne revenait pas dans ma direction. Je me remémorais son visage, ses yeux bruns et ses petites lèvres pincées, le soutien-gorge blanc et la culotte noire qu’elle portait quand elle se plongeait dans l’océan. En cet instant je me voyais poser les mains sur ses fesses, les presser, passer sur sa poitrine. Elle se serait alors dévêtue, je l’imaginais (utopie maintenant !) parfaitement épilée, au petit clitoris dressé sur ses grandes ...