1. Clotaire et Pierre - Deuxième épisode


    Datte: 25/05/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... là encore sans prévenir, deux doigts dans l’anus de Pierre, qui, malicieux, provoquait Clotaire : « Oh, c’est bon… Mais je veux plus… Je veux ta queue, je veux sentir ta queue en moi, bébé ». On pourrait croire que Clotaire, répondant au désir de son partenaire, aurait cédé, mais ignorant les consignes de celui-ci, continuait ses jeux de doigt encore quelques instants avant de se décaler vers son pantalon pour chercher un préservatif. Pierre trépignait tel un enfant exigeant une confiserie : il réclamait la queue de son amant qui lui avait tant manquée depuis leurs derniers ébats. Il ne patienta pas longtemps, puisque Clotaire, une fois la capote enfilée, fit pénétrer son sexe dans les fesses de son complice, qui gémissait de recevoir en lui une queue aussi longue. « Crois-moi, tu n’aura jamais assez de mots pour me remercier de t’avoir baisé comme ça » chuchota Clotaire, qui tint parole puisqu’il prit les hanches de Pierre pour lui donner immédiatement des coups de rein de plus en plus réguliers. C’était particulièrement intense, si bien que Pierre, pour ne pas tressaillir, dut prendre appui sur une petite table qui lui faisait face. Toute la journée, il avait rêvé de cet instant magique ; il y a encore quelques minutes, il ne reconnaissait pas son amant. Depuis, il avait retrouvé l’étalon talentueux qui lui a fait prendre son pied comme aucun autre des hommes qu’il n’ait fréquenté ne l’avait jusqu’à présent. Dans la salle que seuls les deux étudiants occupaient, seuls ...
    ... leurs gémissements et les petits cris de Pierre résonnaient. Ils avaient beau faire l’amour dans une salle de la faculté, c’est comme s’ils s’envoyaient en l’air dans un endroit qu’ils connaissaient bien et, plus encore, qui n’étaient qu’à eux. L’exercice physique durait plusieurs longues minutes, mais Pierre aurait tout donné pour que rien ne l’interrompe. Au contraire, c’était tellement bon qu’il espérait sincèrement que son homme ne jouisse pas tout de suite ou, qu’à défaut, celui-ci soit immédiatement saisi par l’envie de recommencer. Quant à Clotaire, il semblait épanoui dans ce rôle de dominant qui lui allait tellement bien. Il ne disait rien, se contentant d’écouter les gémissements et les soufflements de son coéquipier, dont il savait que, pour le garder, celui-ci serait prêt à tout, y compris, et surtout, se soumettre à toutes les volontés de cet amant auquel il voulait désormais appartenir seul. Peut-être qu’il faisait bien d’y songer ; peut-être, à ce propos, se trompait-il… L’avenir nous l’apprendra. Mais revenons à ce qui nous intéresse : l’étreinte passionnée de ces deux hommes que tous deux espéraient depuis leur séparation de la veille. Clotaire était réellement le maître du jeu. D’ailleurs, pourquoi s’en priverait-il ? Après tout, Pierre consentait à se laisser dominer car, à dire vrai, cela l’excitait d’être une sorte de « proie » ; d’ordinaire, il aurait refusé ce genre de contexte pour un coït, mais s’agissant de Clotaire, il acceptait une exception. Les coups ...
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