1. Pêche diversifiée


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, Oral pénétratio, Partouze / Groupe couple+h,

    ... Gérard, même pour un million, je ne baiserai pas avec… Il se déride, il s’esclaffe même : — Ah ça, c’est certain ! Mais bon, c’est un bon pisteur de gibier…— Peut-être, mais pour les femmes, il ne piste rien de rien.— Je ne te contredirais pas…— Dois-je comprendre que tu acceptes ? Il se gratte la tête, réfléchissant : — Je ne pensais pas qu’on en était arrivé à un tel point…— Ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme, tu sais…— Je te l’accorde… Je ne sais pas ce que j’ai, mais ça ne me dit plus rien, même les autres femmes…— Xavier ! T’es quand même pas devenu pédé ? Il est carrément outré ! — Mais non, Laurine ! Ah, tout de suite ! Je reconnais que t’es un sacré coup, mais…— Mais quoi ?— Comment dire… tu connais le syndrome du cosmonaute ?— C’est-à-dire ? Sans mot dire, il m’entraîne dans le salon, il me désigne le canapé, tandis qu’il s’assied sur l’accoudoir d’un fauteuil. J’obéis, un peu intriguée par la tournure des choses. Il explique : — Quand un cosmonaute part dans l’espace, il réalise un rêve d’enfance, un rêve fou que presque tous les gamins font. C’est fantastique, c’est extraordinaire. Mais quand le cosmonaute remet les pieds sur terre, il réalise que son rêve le plus fou s’est réalisé, et que le reste de sa vie ne verra plus jamais d’un autre rêve aussi fou se concrétiser.— Je te signale que tu as eu des cosmonautes qui sont partis plusieurs fois là-haut…— Je t’explique le syndrome, c’est tout.— OK, OK. Tout ça pour en venir à quoi ? Il me sourit ...
    ... tristement : — À toi…— À moi ? Comment ça ?— Tu me laisses parler, sans rigoler, OK ?— Ah ? OK, vas-y… Xavier respire un grand coup, puis il se lance : — Quand je t’ai vue la première fois, je me suis dit que cette fille-là, elle n’est pas pour toi, jamais tu ne te la feras.— Eh bé, t’as une façon de voir les choses ! Pourtant, tu as tenté ta chance, il me semble, sinon nous ne nous serions pas mariés.— Oui, j’ai décidé ce jour-là de tordre le cou à mes idées préconçues… J’ai été le plus heureux des hommes quand tu as accepté de sortir avec moi, puis de coucher avec moi, puis de vivre avec toi. Et j’ai été ravi de découvrir que tu étais très chaude au lit. Bref, le paradis sur terre ! Je suis contente de cet aveu que je connaissais déjà. D’une voix adoucie, je demande : — Ça, j’avais compris. Mais ce que je n’ai pas compris, c’est ton désintérêt depuis presque un an, maintenant.— T’exagères ! Neuf mois maximum ! Voire huit ! Comme je te l’ai expliqué, le syndrome du cosmonaute…— C’est un peu light, comme explication…— Désolé, je n’ai pas mieux, je ne suis pas psy… je sais, j’ai une femme extra, qui aime le sexe, qu’on m’envie, mais voilà… flop…— Prends du viagra ! Il se récuse avec une grosse grimace : — À mon âge ? Tu rigoles ? Si je commence déjà à la trentaine, je devrais avaler la boîte entière dans dix ans et un bol complet dans vingt ans ! J’ose même pas songer dans trente ans !— Peut-être, mais en attendant, tu risques de me perdre !— Je pense que c’est un sale moment à ...
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