1. Les joyeux naufragés


    Datte: 20/07/2017, Catégories: fhh, frousses, bateau, Oral pénétratio, double, humour, aventure, québec, couple+h,

    ... lancé un SOS et une balise de repérage GPS, et que des secours ne tarderaient sans doute pas. Il demanda à ce que les blessés qui le pouvaient se présentent à la clinique du pont B, pour les autres, les membres d’équipage allaient les aider. — On amène les éclopées à l’infirmerie, ordonna Marie, habituée à diriger des équipes de tournage. Tout le monde acquiesça mollement, un peu hagard. — Je pense qu’il faut filmer ça… Marie… Marie. Deux filles l’attrapèrent de justesse avant qu’elle ne heurte le sol. Deux heures plus tard, du café chaud et des couvertures étaient distribués dans le grand hall du pont A. J’avais laissé Marie aux bons soins du médecin de bord, les girls m’avaient aidé à la transporter, plusieurs étaient restées là-bas, mais le sosie de la jeune chanteuse rock ne me lâchait pas d’un pouce, visiblement apeurée. Une infirmière lui avait simplement appliqué un bandage autour du torse pour sa côte cassée et donné des antidouleurs. J’aurais bien voulu demeurer avec ma belle, mais on m’avait ordonné de sortir après avoir pansé ma petite blessure, la salle d’attente était trop bondée. Je m’étais donc rendu avec Avril, qui s’appelait Sylvie en réalité, tant bien que mal à notre cabine chercher la caméra, mais se déplacer dans un navire aussi incliné ce n’était pas évident. On se tenait par la main elle et moi, j’avais un peu l’impression d’avoir une grande fille à protéger. Là, je filmais le capitaine penché qui s’adressait à la foule penchée, mais étrangement calme ...
    ... vue la situation, mais je compris vite que si l’on avait été encore en mer avec la menace de couler, là, c’eut été bien différent. Le commandant aussi avait été blessé et, comme moi, il arborait un joli bandage autour de la tête. À peu près tout le monde avait des plaies et des bosses, et des couvertures sur le dos ou de chauds manteaux. Le bateau était sens dessus dessous ; un piano à queue s’était incrusté dans une boutique, déserte heureusement, des hublots avaient explosé, des gens avaient failli périr noyés, d’autres étaient passés tout près de se faire écraser par des meubles, et ainsi de suite. Tout ce qui n’était pas rivé au plancher s’était ramassé du côté bâbord du navire. Bref c’était le bordel. Mais il n’y avait aucun décès, un vrai miracle. Plusieurs plaisanciers me demandaient des nouvelles de Marie, et Sylvie finit par me regarder avec ses magnifiques yeux bleu gris, se doutant de quelque chose, et dit : — C’est la vraie Marie Lemieux, hum, et toi son vrai mari ? J’acquiesçai en lui expliquant pourquoi elle préférait passer pour son sosie pour le moment. Elle me promit de garder le secret et me demanda : — J’aimerais bien baiser avec elle, tu croix que, enfin plus tard évidemment…— La baiser ?— Hum hum.— Je suis certain que ça lui ferait plaisir.— Avec toi aussi, rajouta-t-elle en me faisant les yeux doux. À la voir comme ça, habillée sexy comme le sont les filles de son âge, c’était difficile d’imaginer que c’était un gars dans la vingtaine. — Oh oui, ma belle. ...
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