Les joyeux naufragés
Datte: 20/07/2017,
Catégories:
fhh,
frousses,
bateau,
Oral
pénétratio,
double,
humour,
aventure,
québec,
couple+h,
... dans le couloir sombre, il la vit emprunter une coursive, il prit son arme de poing toujours dans l’une des poches intérieures de son veston, enleva la sécurité et d’un pas décidé il la suivit en longeant le mur. Marie se rendit à la cabine de France qu’elle trouva déserte, elle ramassa un des bâtons lumineux et repartit vers sa suite en resserrant la couverture grise sur ses épaules, sans savoir qu’une ombre sinistre planait sur elle. En montant les escaliers, elle croisa des gens qui descendaient tête basse, tels des fantômes, s’appuyant à la rambarde comme elle. Ils étaient tous plus ou moins zombies, et plusieurs d’entre eux s’inquiétèrent de son état, elle les rassura. Loric cacha son arme en croisant des passagers, tout en continuant à grimper derrière la rousse tandis que Dieu lui expliquait les grands mystères de la vie. Un sourire niais sur le visage, il écoutait, ému, pendant que la voix lui racontait que notre univers à nous, les humains, était contenu dans une toute petite larme de jeune vierge en pleurs dans un autre monde titanesque. Quand cette larme tomberait au sol, elle sécherait et finirait par disparaître, donc nous aussi dans quelques milliards de nos années, ce qui correspondait à juste un instant dans l’autre univers. La rousse prit un couloir désert, il leva son arme pour tirer, mais elle disparut dans une suite pendant que Dieu lui ordonnait de se suicider quand sa mission serait terminée, car son corps grouillait de vilains germes qui allaient le ...
... transformer en momie noire et purulente. Il sourit encore plus en entrant dans la cabine dont la porte était restée ouverte à cause de l’inclinaison du navire. Marie décida de mettre le cylindre en sécurité avec le codex dans le coffre-fort dissimulé dans la salle de bain sous le grand miroir mural. Quelqu’un avait laissé une lampe de poche sur le lit, Paul sans doute, elle l’alluma et crut percevoir un rire sardonique. Elle regarda la lampe, surprise, puis entendit un bruit derrière elle et se retourna. Elle déglutit en apercevant le voleur qui souriait bêtement, appuyé contre le mur à côté de la porte de la suite, et qui la tenait en joue avec un revolver. Comprenant qu’elle n’avait pas le choix, elle leva les mains en l’air en s’en voulant de ne pas avoir refermé la maudite porte. Dans la droite, elle avait la lampe de poche, dans la gauche le cylindre, et la couverture glissa de ses épaules. Ayant de la misère à me réchauffer, je repris donc un bon café chaud que distribuaient les employés des cuisines. La petite blonde m’avait quitté avec le producteur de leur spectacle pour rejoindre ses amies, je décidai donc d’aller voir Marie, mais elle avait disparu de l’infirmerie quand je m’y présentai. Quelqu’un l’avait vue partir seule. Anxieux, je me rendis à notre cabine et la trouvai assise dans le fauteuil incliné, jambes croisées, et elle dormait avec un cylindre sur les genoux, poisseux d’huile noire, et une arme de poing dans la main. Étonné, je vis l’homme que j’avais ...