1. Les joyeux naufragés


    Datte: 20/07/2017, Catégories: fhh, frousses, bateau, Oral pénétratio, double, humour, aventure, québec, couple+h,

    ... surpris dans le conteneur et toujours recouvert de goudron nauséabond, debout à côté de la porte, mais comme statufié, il ne clignait même pas des yeux et pointait une main comme pour tenir une arme vers ma douce qui ronflait. Pas croyable ! — Marie ! Elle ouvrit les paupières, sursauta et me visa avec le petit revolver. Je levai les bras aussitôt. — Je sais pas ce que j’ai fait minou, mais je m’excuse.— Idiot ! fit-elle en souriant et le rabaissant.— C’est notre voleur ?— Wais !— Mais… j’agitai la main devant ses yeux grands ouverts, aucune réaction. Il s’est transformé en statue ?— Je lui ai fait mes gros yeux méchants Paul. Les miens fonctionnent très bien.— Oh ! Un Popa averti en vaut deux.— Non, sérieusement j’ai compris que c’était la couleur rouge qui provoquait cet état catatonique, j’ai déjà fait un reportage là-dessus. Mais là, il faudrait aviser la sécurité, Paul, que l’on se débarrasse de lui, il devient dangereux, mais auparavant, nettoie le cylindre et range-le avec le codex. Je veux toujours examiner et filmer ces objets avant de les remettre aux autorités.— OK, mais toi ça va, t’as peut-être une commotion ?— Je vais retourner à l’infirmerie, mais quand le monsieur sera derrière les barreaux. Loric était bien, confortablement assis devant un bon feu de camp à boire du cognac de cinquante ans d’âge avec Dieu qui parlait et parlait et qui, étrangement, malgré sa longue barbe blanche, ressemblait à s’y méprendre à sa défunte mère. Et Dieu portait une magnifique ...
    ... robe rouge qui le fascinait. Une fois notre voleur sous les verrous, le commandant demanda à me rencontrer et Marie de retour à l’infirmerie. Je lui racontai en prenant un autre café notre petite histoire, sans parler évidemment ni du codex, ni du cylindre, ni de Skull. Il grimaça un peu quand il apprit que moi et Marie nous étions entrés dans les cales pour filmer le sarcophage, mais finit par sourire. — Bon, fit-il, l’important c’est que Mme Lemieux se remette, quant à ce gars on va le faire soigner et le garder derrière les barreaux pour l’instant. Il devait chercher un trésor, des bijoux ou quelque chose du genre, mais on a d’autres chats à fouetter.— Et le bateau, commandant ?— Il tiendra, on est si haut sur les rochers que la houle ne nous atteint pas, alors ça devrait aller jusqu’à ce que les secours arrivent. Faut pas vous inquiéter, retournez vous occuper de votre femme, sacré voyage de noces hein !— On va s’en rappeler, c’est certain ! Et cette île, elle est déserte ?— Maintenant oui, mais à une époque il y avait un hôtel appartenant à un consortium norvégien. Ils voulaient profiter de la manne de touristes qu’allait amener le réchauffement de la planète, mais tout aurait été abandonné il y a cinq ans. Je vais envoyer des hommes pour vérifier si c’est toujours habitable. On y serait peut-être mieux qu’ici en attendant les secours. On verra.— Et la tourmente, on sait quand elle va finir ?— Cela peut souffler pendant des semaines à ces latitudes, mais faut pas vous ...
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