La P. . . . .
Datte: 02/06/2018,
Catégories:
h,
cérébral,
revede,
Masturbation
regrets,
attirautr,
... en vrai, en vrai de vrai, sans rien entre lui et elle, elle était encore plus belle, plus désirable… une putain de si belle garce, de la grâce à l’état pur, de l’or en barre cette nana… il n’en revenait pas… Il revint le soir, fidèle à ses souhaits, gara sa voiture le long du trottoir. Il ne l’avait plus sortie depuis longtemps, mais l’occasion méritait bien ça. Il passa par derrière, la porte restait ouverte, le patron partait s’acheter son frugal dîner à emporter au petit restaurant juste à côté. Il ne prenait jamais la peine de fermer à clef. Il avait passé pas mal de temps à étudier ses faits et gestes, il était au point pour l’exécution de son plan. Il tourna la poignée le cœur battant, bon sang il n’était pas cambrioleur, loin de là. Il faisait sombre, ses yeux mirent quelques secondes à s’habituer à la pénombre. Il se dirigea, à tâtons au début, vers l’endroit où elle se tenait. Ah ! Bon sang, elle était là sa belle, sa princesse, sa reine, son rêve, sa magique silencieuse. Il la prit amoureusement dans ses bras et repartit aussi vite que sa vue lui permettait vers la sortie. Rien ne le freina, il la coucha, confortable sur la banquette arrière, démarra en trombe. Pas plus d’un quart d’heure après, il était devant chez lui, regarda à droite à gauche, il ne voulait pas rencontrer qui que ce soit, n’avoir rien à dire, rien à expliquer, rien à justifier à des gens dont il n’avait que faire, mais qui posaient toujours des questions et à qui, il se croyait obligé de ...
... répondre le mieux possible. La meilleure solution était donc de n’en croiser aucun, cela coupait court à tout, pas d’élucubration. La vue était dégagée, il sauta hors de son véhicule, ouvrit à la va-vite la portière arrière, se saisit d’elle un peu dans l’empressement… s’excusa et lui dit : — Désolé ma belle, mais bon, je n’ai pas l’éternité devant moi, pour éviter tous ces cons-là… Il claqua la portière, marcha à grands pas jusqu’au hall de l’immeuble, appuya d’un doigt rageur sur le bouton de commande de l’ascenseur, sa dame dans les bras. Il se jeta, dès l’ouverture du sas, dans la boîte métallique et se retrouva deux ou trois minutes plus tard devant la porte de son appartement le cœur battant, le sourire béat… les clés, la serrure, la poignée, enfin, les pieds dans son antre, son microscopique studio, cuisine, salle de bain et placards intégrés, son paradis pour sa reine muette… sa princesse sourde… Il l’installa juste là, devant le canapé-lit, partit comme un dératé se chercher une bière, seul le pschitt de la capsule perturba le silence. Il avait ôté ses chaussures et vint se poser en face d’elle. Sa boisson à la main, il s’offrit une longue gorgée glacée. Il avait tout son temps maintenant pour contempler ses longues jambes, le petit creux de son nombril se dessinait au travers du tissu élastique, il était juste à la hauteur de ses yeux. Et là, il pouvait être vulgaire ou pas, romantique ou sale con, elle restait toujours tranquille… — T’es une grosse salope, sous tes airs ...