Isabelle est malade
Datte: 02/06/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
médical,
Masturbation
intermast,
init,
humour,
... Une fois Isabelle sortie, le docteur Bisch prit son téléphone. — Allô ! Bernard ? C’est moi. Ça marche ! Tu avais raison. Elle est obsédée par sa santé et elle a tout entendu. On va se donner du bon temps. Le soir même à 19 heures, Isabelle sonnait à la porte du docteur, impatiente de commencer son traitement. Elle avait surpris ses parents en leur annonçant une sortie, ce qui était très exceptionnel pour elle. De plus, elle avait parlé d’une amie inconnue, d’un air mystérieux qui avait laissé penser à ses parents qu’il y avait anguille sous roche. Elle était sortie furtivement, fébrile et inhabituellement bruyante, remontant dans sa chambre plusieurs fois avant de claquer la porte d’entrée du pavillon. Elle avait laissé la voiture et l’on en avait conclu à une visite chez une personne proche. Allez savoir…. — Oui ?— C’est Isabelle.— Entre et monte. Tu connais le chemin. En effet, Bisch, fils d’un vieil ami de la famille, connaissait Isabelle depuis très longtemps et elle-même était venue dans cette maison bien des fois, enfant, quand les visites de la famille au père du praticien étaient régulières. Elle retrouva donc des lieux familiers, mais elle mesura combien le temps avait passé depuis son enfance. Tout était beaucoup plus petit. Le vestibule qui lui paraissait autrefois un interminable couloir était, en fait, étroit et bas de plafond. Elle prit la porte de la salle à manger et retrouva la table et le canapé mais ils n’étaient plus ces monuments qu’elle devait ...
... escalader et sous lesquels elle avait joué. Le docteur était de dix ans son aîné et elle l’avait toujours considéré comme un « grand », un peu lointain. Aujourd’hui la situation était toute autre. On avait changé d’époque. Isabelle prit soudain conscience de son état d’adulte. Le docteur l’embrassa et la pria de s’asseoir sur le canapé. Sur la table basse, deux verres, des biscuits apéritifs, quelques bouteilles et des glaçons. — Veux-tu que nous parlions de ton problème après le repas ?— Oh non, plus vite nous commencerons, plus vite je serai rassurée. Je suis littéralement terrorisée par cette histoire. Je déteste être malade.— Bien bien. Tout-à-l’heure, tu étais très inquiète car tu n’as pas d’ami pour pratiquer… mais après réflexion je crois que j’ai trouvé un moyen qui te permettra de commencer un traitement de fond. Arrête-moi si je me trompe, mais j’imagine que tu dois tout de même te toucher de temps en temps…— Me toucher ? Tu veux dire les… parties…. Oh ! Mais ça ne rend pas sourd ?— Non ! pas que je sache. Et puis la surdité n’est elle pas préférable à la mort ?— Sans doute. Eh bien, j’essaierai. J’avoue avoir été tentée quelquefois, mais il me semblait que ce n’était pas conseillé pour une vie saine.— Il y a une manière tout-à-fait saine pourtant de pratiquer cela.— Comment donc ?— Cela s’appelle se branler.— Quel nom bizarre !— C’est pourtant le terme exact. Pour t’expliquer le mieux est de te montrer.— Oui, parce que je crois que je ne saurai pas sinon.— Remonte ta jupe… ...