1. Le récit angoissexy de young-angel (1)


    Datte: 03/06/2018, Catégories: Hétéro

    ... tout le monde ! -Il…mort…l’ombre…sang…. Impossible pour moi de sortir une phrase cohérente, tellement je tremblais sous le choc d’avoir trouvé un cadavre dans mon lit. Erwan tenta de me calmer, en vain. Il se dirigea lentement vers ma chambre, alluma la lampe et disparut à l’intérieur. Quelques secondes s’écoulèrent. Des secondes qui me parurent durer une éternité. J’attendais dans le couloir, grelottant d’angoisse. Erwan passa à nouveau sa tête sur le seuil de ma chambre. -Y a rien du tout Emilie, tu as dû faire un cauchemar. Incrédule, j’avançai, lentement, jusqu’à la pièce et entrai. Plus de cadavre sur mon lit, il avait disparu. Seule ma couette roulée en boule se trouvait sur le bord du lit. Mon regard se posa alors sur le tableau, avant de reculer immédiatement dans un cri d’effroi. L’homme, sur le tableau, n’était plus sur son cheval. Mais juste à côté. L’un de ses pieds reposant sur un corps au sol, tel un trophée de chasse. Un corps que je reconnus immédiatement. Le corps de mon amant, allongé de tout son long, portant toujours son short rouge et l’épée lui transperçant toujours la chair. Les lumières de la chambre se mirent soudainement à clignoter puis disparurent laissant place aux ténèbres de la nuit. Des pas lourds résonnèrent dans la chambre. L’homme aux yeux rouges revenait. Il n’en ...
    ... avait pas fini avec moi. Les lampes s’allumèrent à nouveau. Erwan était face à moi. Derrière lui, l’homme en noir surgit, brandissant son arme en métal. Je n’ai pu prévenir mon ami du danger. La seule chose que j’eus le temps d’apercevoir fut l’épée sectionnant la tête d’Erwan. Son corps s’écroula sur la moquette de ma chambre. J’ouvris la bouche pour crier, mais aucun son ne sortit, étouffé par mes sanglots. L’homme aux yeux rouges leva à nouveau son épée et l’abattit sur moi. C’est un cauchemar…ça ne peut pas être vrai…C’est impossible… -Emilie… -… -Emilie, s’il vous plait, prenez ce verre d’eau. -… -Emilie… c’est l’heure de prendre vos médicaments. Depuis un an je vis ici. Dans cet hôpital psychiatrique. Depuis un an je n’ai plus prononcé un seul mot. M’enfonçant chaque jour un peu plus, dans ma folie. La police n’a jamais pu résoudre les mystères de ce massacre survenu un soir d’Halloween dans un appartement d’étudiants. Je suis la seule survivante. Mais le diable en noir est toujours là. Je sens sa présence. Toutes les nuits il continue de m’observer, de me hanter. Des visions toujours plus atroces me submergent dès la nuit tombée. Je le sais, son ombre me guette derrière les murs de cet hôpital. J’en suis persuadée, il m’attend. Un jour il viendra me chercher. Et les massacres recommenceront… 
«12345»