1. La lecture Chapitre 10


    Datte: 05/06/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    10/ Le dénouement Comme seule réponse, je reçois une claque sur une fesse. Puis une deuxième. Le fantôme qui vient de me sodomiser me fesse comme pour me punir ou bien encore pour affirmer davantage son emprise sur ma personne. La chaleur sur ma peau je la ressens comme une marque de propriété, comme cela se fait avec le bétail ! - Elle est bonne non ? L’autre ne répond pas. J’aurais aimé qu’il me fasse entendre le son de sa voix, pour savoir. Cette phrase je la reçois comme une nouvelle gifle que mon aveugle m’inflige pour me réduire à un simple jouet sexuel offert à l’avidité d’inconnus. En même temps, je crois comprendre que ses paroles veulent me signifier son indignation à me savoir si facile à me laisser salir, bafouer et d’assister à ma déchéance. Mais mon désir pour lui n’en est que plus fort, plus entier. Derrière le fantôme me saisit les fesses à pleines mains, les pétrit avant de se retirer de moi. Un bruit se fait entendre, celui d’un vide que l’on libère, profond, mouillé. Puis celui de l’air qui s’échappe de mes entrailles. J’ai honte, je ne peux rien pour faire taire cet horrible et lamentable épanchement. Le silence qui plane dans la pièce ajoute à mon humiliation. Un mouchoir se glisse entre mes rondeurs et essuie le foutre que je sens s’écouler de mon orifice anal. Le fantôme derrière s’éloigne. J’ai peur que l’autre que j’ai entendu se rapprocher, me prenne alors que ce n’est pas lui que tout mon corps réclame. J’ai envie de mon aveugle. J’ai envie de ...
    ... le sentir dans mon vagin. Cet organe destiné à donner la vie, à recevoir sa semence pour me féconder. Je comprends maintenant sa démarche : me livrer à d’autres pour assouvir sans doutes ses frustrations. Je m’exhibe par mes cris, mes gémissements, mes odeurs, mes bruits plus ou moins incongrus. Il me perçoit alors, je lui dévoile ma jouissance. Les humiliations subies, les mots crus, sont autant d’insultes pour ma dignité de femme bafouée, son intimité exhibée à d’autres sont autant de preuves d’amour pour lui. Une main caresse ma joue et me tire de mes pensées. J’attends l’autre sans m’en rendre compte. L’autre fantôme. Je ne veux pas qu’il me pénètre. Je veux garder ma vulve pour lui seul, celui privé comme moi de la vue. - Baisez-moi, monsieur. Je vous en supplie. Prenez-moi, je suis à vous. Je sais bien que je m’abaisse à le supplier, mais c’est plus fort que moi. Mon ventre le réclame, mon corps l’invoque, je deviens folle car je sais qu’il est là et qu’il va enfin me baiser. - Viens Chantal. Je t’aime, je vais te posséder. Je sens alors ses deux mains se poser sur mes épaules. Il me fait lever du fauteuil de lecture et s’assoit à ma place. Ses deux mains sur les hanches il caresse mon corps. Ses mains remplacent ses yeux. Une main se glisse entre mes cuisses et remonte jusqu’à ma chatte. - Tu mouilles ma chérie. Tu as aimé te faire enculer ? - Oui monsieur, pour vous. - Ton mari le fait souvent. - Non monsieur je lui ai toujours refusé, sauf une seule fois. - Tu le ...
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