À cocu, cocu et demi
Datte: 07/06/2018,
Catégories:
2couples,
extracon,
cocus,
jalousie,
dispute,
noculotte,
intermast,
Oral
pénétratio,
champagne,
... fait un adolescent. Objet de tous mes fantasmes, je l’avais sûrement trop longtemps désirée, et alors que je la possédais enfin, j’étais dans un état second, incapable de me contrôler. Il ne me fallut pas longtemps pour exploser en elle. Mon orgasme fut si fort que j’en perdis presque conscience. Repus de sexe et d’amour, je me laissai lourdement retomber à ses côtés. Mais, passé ce doux moment d’ivresse et reprenant peu à peu mes esprits, je me sentis coupable envers Nathalie d’avoir copulé comme un lapin, égoïstement, sans me soucier de son plaisir. Avait-elle joui ? Je craignais qu’elle ne fût frustrée par ma rapidité. — Je suis désolé, lui dis-je.— Désolé de quoi ?— Ça a été trop vite. Tu n’as pas dû prendre ton pied.— Ne dis pas de bêtises… Au contraire, j’ai adoré !— Tu me charries…— Non, vraiment mon chéri, j’ai aimé… Et puis, si tu as été un peu rapide, ça prouve au moins que tu me désirais très fort. Tu étais tellement excité. Regarde, ma robe en a gardé un souvenir. Elle est toute maculée de ton sperme…— Ça me touche que tu m’appelles « mon chéri », continuai-je, malgré mon dépit… Je ne l’ai pas mérité ! Je t’ai baisée comme un lapin !— Arrête de te flageller sans cesse. Je te dis que j’ai aimé, tu n’me crois pas ? Et puis bon, tu pourras toujours faire mieux la prochaine fois.— Tu veux dire que… tu veux qu’il y ait une prochaine fois ?— Bien sûr, mon chéri ! Pas toi ? Elle s’approcha, déposa un baiser sur mes lèvres. — Oh si, bien sûr. Mais je croyais que c’était ...
... juste pour nous venger de nos conjoints ? Juste physique, quoi.— Je le croyais moi aussi. Mais… j’ai découvert en toi quelqu’un de bien, un homme qui a su m’aimer comme rarement je l’ai été… Et tu vois, mon chéri, continua-t-elle en déposant un baiser sur mes lèvres, je n’ai pas envie que ça s’arrête là.— Confidence pour confidence, c’est un peu pareil pour moi. Je ne te cacherai pas que quand tu es entrée ici tout à l’heure, je n’avais qu’un but : te baiser. C’était à la fois un besoin de vengeance et un désir physique trop longtemps rentré. Mais maintenant, je ressens quelque chose de bizarre. Je me sens comme un jeune amoureux. En fait, je crois que je t’aime déjà, Nath, et je dois dire que ça m’angoisse un peu.— Laisse-toi aller. Tout ira bien.— Mais Carole et Julien, qu’en fais-tu ?— Tu crois qu’ils sont bien placés pour trouver quelque chose à redire à notre liaison ? Je fus bien obligé de reconnaître qu’elle avait raison. Si Carole et Julien nous avaient trompés – comme c’était très probable – nous n’avions, Nathalie et moi, plus aucun motif de nous priver. Et puisque l’un et l’autre nous nous sentions si bien ensemble, nous continuerions de nous aimer. Nathalie m’invita d’ailleurs à passer la prochaine soirée chez elle. Ce serait la dernière avant le retour de nos deux « oiseaux ». — Je te préparerai un bon repas, on débouchera le champagne, et après nous ferons l’amour, me dit-elle, joyeuse. Le programme te convient ? En guise de réponse, je l’embrassai tendrement. ...