1. À cocu, cocu et demi


    Datte: 07/06/2018, Catégories: 2couples, extracon, cocus, jalousie, dispute, noculotte, intermast, Oral pénétratio, champagne,

    ... était complètement paniquée et incapable de prononcer la moindre parole. — Je vais t’aider, lui dis-je. Alors je lui racontai l’histoire de la panne d’ordinateur de Nathalie, de son mari opportunément en déplacement et de nos soupçons envers nos conjoints, confirmés le lendemain après nos coups de fil à leurs entreprises. — Alors, où étais-tu cette semaine ? Carole se jeta alors à mon cou et se mit à sangloter sur mon épaule. — Je te demande pardon, mon chéri, finit-elle par bredouiller.— C’était donc bien vrai. Tu as passé la semaine avec Julien ? Elle fini par prononcer un « oui » à peine audible et elle se mit à pleurer de plus belle. — Tu vas me détester, s’exclama-t-elle. Tu vas sûrement me gifler et je l’aurais bien mérité. Je te demande pardon, mon chéri.— Et Julien et toi, ça dure depuis combien de temps ?— Depuis nos vacances à Royan, l’année dernière.— Incroyable ! Ma femme se fait baiser par mon meilleur copain depuis presque un an et je n’ai rien remarqué ! Carole se serra plus fort contre moi et redoubla de sanglots. — Je te demande pardon ! répéta-t-elle. Je ne recommencerai plus. Je te le promets… Je t’aime, mon chéri. Elle me donna, dans le cou, un baiser mouillé de larmes qui, malgré ma colère, parvint à m’attendrir. Elle était réellement bouleversée. Je le sentais. Je ne l’avais jamais vue dans un état pareil. Elle s’humiliait devant moi, était prête même à recevoir une gifle de moi. Si son état m’inspirait de la compassion, il eut aussi un effet inattendu. ...
    ... De sentir ma femme malheureuse, soumise, blottie contre moi comme un petit animal apeuré me procura tout à coup une sensation malsaine de domination mêlée de désir, et je me mis à bander comme un dingue. Ses larmes, son parfum, sa voix de femme en détresse aiguisèrent ma libido et j’eus alors envie de la câliner, de lui pardonner, et en définitive de l’aimer, tout simplement. Alors je décidai de mettre fin à son martyre en lui avouant tout : — Non seulement, je te pardonne, mais je veux que tu continues. Elle s’écarta légèrement pour me regarder dans les yeux. Les siens, toujours trempés de larmes, montraient son grand étonnement. — Quoi ? dit-elle en essuyant une larme d’un revers de main. Elle semblait plus désemparée que jamais et me regardait comme si j’étais soudain devenu fou. — Que veux-tu dire, mon chéri ? me dit-elle d’une voix chevrotante.— Je veux que tu continues avec Julien.— Je n’comprends pas…— Tu vas comprendre. Vos infidélités à Julien et à toi ont eu une vertu : celle de nous rapprocher, Nathalie et moi. Nous nous sommes mutuellement consolés, et finalement nous avons couché ensemble. Ma femme me jeta un regard incrédule. Elle ne semblait pas me croire. — Parfaitement. Nathalie et moi on a fait l’amour, et je peux même te dire qu’on a adoré ça, au point de vouloir recommencer !— Tu ne m’aimes plus ?— Ça n’a rien à voir, chérie. Je t’aime toujours comme au premier jour, mais maintenant j’aime aussi Nathalie et il va falloir que tu partages ton mari avec elle. ...