1. Suis-je candauliste ?


    Datte: 08/06/2018, Catégories: fhh, fhhh, cocus, hotel, caférestau, boitenuit, danser, voiture, fsoumise, jalousie, noculotte, pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo,

    ... Elle me sourit, je lui souris en retour. Cet échange à distance me laisse un goût amer, je nous trouve pitoyable. Je voudrais la prendre dans mes bras, l’emmener chez nous et lui faire l’amour toute la nuit. Mon relatif flottement ne dure pas, il s’évanouit dès lors que le cirque commence. Monsieur Loyal sonne le tocsin. Le battoir formidable ouvre la fourche et se met à l’ouvrage. Les couinements assourdis mais répétés donnent à penser que l’opération n’est pas aussi indolore qu’elle devrait. À moins que ce ne soit du plaisir. Comment savoir ? D’où je suis, je ne peux rien voir sinon les expressions sur le visage d’Annie et l’agitation à la table des autres. Tout compte fait, ceux-là ont plus de chance que moi. Damien passe la main, Jean-Yves prend la manœuvre puis à nouveau Damien. Le public est turbulent. Moi je ne vois toujours rien sinon qu’elle dodeline de la tête, suppliant la pause. Je n’y tiens plus, je veux savoir, je veux voir. Je quitte ma place et me poste près d’elle. Annie devine ma présence, elle prend ma main dans la sienne et la garde. Ce geste m’attendrit, une bouffée de reconnaissance chasse les restes d’amertume qui subsistaient. Je vous avoue que le spectacle n’est pas différent de ce que j’attendais. Cela en est presque décevant. Certes, la robe est largement retroussée mais je doute que le public puisse mieux voir pour autant vu que la main de Damien masque l’essentiel. À se demander ce que reluquent les autres badauds. — Goûte, propose Damien. Il me ...
    ... tend sa main breneuse. Les doigts sont luisants de glaire et autres sucs. L’odeur est forte. Je me soumets à l’injonction du bout de la langue, réticent à faire davantage, ce jus n’est pas ma production. Je ne reconnais pas ce millésime. Vous imaginez sans doute que ma douce profite de l’entracte. Que nenni ! Jean-Yves a aussitôt pris la relève. Il semble malgré tout qu’une issue se profile. Annie respire de plus en plus fort, son agitation est extrême, son bassin sacrifie à une rythmique révélatrice, quête désespérée pour absorber le doigt fouisseur. Puis il vient ce moment où le gémissement enfle et se perpétue pianissimo avant d’expirer lentement. Ensuite, c’est la détente. — P’tain, il a fallu pas moins de quatorze minutes et vingt-sept secondes, accouche Damien après avoir regardé sa montre. Je n’avais pas même conscience qu’on postulait pour le livre des records. — Je te félicite pas, elle est drôlement rouillée ta nana. De mon temps, elle prenait son pied en moins de trois minutes, montre en main, ajoute-t-il encore, douchant mes espoirs de podium. Annie relâche, bras ballants, fourche ouverte, offrant à son public un minou que j’imagine écarlate et béant. Les veinards ! Je voudrais être avec eux. Avec eux, je me repaîtrais de concupiscence contagieuse autant que d’images salaces. — Merde, j’ai taché ma robe, râle Annie, me ramenant sur terre du même coup. Elle a basculé sa chaise et éponge l’abondante sécrétion à l’aide de sa serviette de table. — Va donc aux toilettes ...
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