Suis-je candauliste ?
Datte: 08/06/2018,
Catégories:
fhh,
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Partouze / Groupe
fsodo,
... ! suggère Damien. Sitôt dit, sitôt fait, elle rafle au passage nos propres serviettes. Il semble que je sois le seul à m’alarmer : ne peut-on craindre que les gugusses se méprennent et croient à une invite ? — Tu lis trop d’histoires cochonnes. T’en as beaucoup surpris des couples en train de baiser dans les toilettes ?— Non, jamais, dois-je reconnaître, ajoutant cependant : mais ça veut rien dire. Quand je fais mine de rejoindre Annie, Damien me retient. — Reste là, gringalet, j’y vais. Je te rappelle que ce soir, elle est ma chienne, pas la tienne. L’attente est assez longue, Je suppose que ma conversation avec Jean-Yves ne vous intéresse pas. Je comprends. De toute façon, on ne se dit pas grand-chose. Si c’est calme chez nous, en revanche ça bouge en face. Je lorgne, histoire de vérifier. Aurais-je tort ? Damien aurait-il raison ? Ces histoires dans les toilettes ne seraient-elles que des légendes ? En tous cas mes craintes n’étaient pas fondées. Les six bonhommes s’apprêtent à quitter les lieux, nous adressant un signe ironique au passage. — Ils se fichent de nous, enrage Jean-Yves, en leur adressant un doigt d’honneur en retour. Maintenant, la séance de nettoyage m’apparaît vraiment très longue. Comme moi, Jean-Yves s’impatiente aussi. Damien remonte le premier. — P’tain, c’est vraiment une chaude ta nana, exhale-t-il avec un air satisfait. Je m’y attendais, n’empêche que ça fait drôle. Une question primordiale entre toutes, me brûle les lèvres mais je la retiens malgré ...
... tout, par pudeur : Annie était-elle vraiment demandeuse comme il le laisse entendre ? Du feu coule dans mes veines. Je ne suis pas le seul à l’avoir saumâtre. — T’avais dit qu’on devait attendre, qu’on ferait ça ensemble, s’indigne le Noir.— Te bile pas, c’était qu’un petit acompte. Annie rapplique sur ces entrefaites, elle se poste dans mon dos, ses mains sur mes épaules. — Alors, je suis cocu ? demandé-je d’un ton que je veux indifférent.— Ben oui, ça y est ! Maintenant t’es cocu, confirme-t-elle gaiement, imaginant sans doute me faire plaisir. Je sens sa joue contre la mienne et peu après ses lèvres sur les miennes. Son sein est écrasé sur mon épaule. Je n’esquive pas son baiser et lui rends même, espérant du même coup, dissiper les aigreurs de mon nouveau statut. En fait, mon infortune n’est pas si pénible. On s’en fait un monde et au final… J’ai tellement envie. L’idée de descendre à mon tour me traverse l’esprit. Mais le maître ne l’entend pas de cette oreille. — P’tain, Annie, ton mec il a toute la vie… Occupe-toi donc du collègue. Il est jaloux, une bonne turlute, ça devrait lui plaire. Annie est l’obéissance même. J’avoue que ça m’agace toujours, mais je fais avec. Elle rejoint sa place et sans attendre l’invite entreprend d’évaluer la vigueur de son voisin, caressant de haut en bas puis de bas en haut, l’entrejambe de celui-ci. De ma place, je suis aux premières loges, je suis fasciné, j’ai l’impression de reluquer une pute en train de vérifier la marchandise. Cette ...