Suis-je candauliste ?
Datte: 08/06/2018,
Catégories:
fhh,
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Partouze / Groupe
fsodo,
... pardonne mon inquisition, je suis indécrottable. Le baiser scelle la paix. On reprend où on en était restés, position du cadenas, jambes en étau autour de mes hanches et cul en appui sur le muret. Le moteur a cependant un peu refroidi. Rien de grave, l’aiguille du thermomètre remonte vite pour se caler dans la bonne zone. Je ne vais pas m’étendre, on aborde un domaine très privé. Sachez cependant que des manifestations pas du tout discrètes me rassurent quant à ma capacité à donner du plaisir. Je précise tout ça parce que certains pourraient se demander, vu ce qu’on raconte. Ben non, je vous le dis, la litanie des « oui » à la tonalité crescendo, associée à la frénésie nouvelle, ne permettent pas de douter, nous sommes en bonne voie. Sur le point d’exploser. — P’tain, regarde-les, ils s’envoient en l’air. Vous auriez pu prévenir, ça fait une heure qu’on vous cherche, claironne une voix connue. On n’est pourtant pas à Marseille. Ma douce ne se démonte pas pour si peu. — T’arrête pas ! me somme-t-elle. J’obéis, mais si Annie a assez d’élan pour se propulser au septième niveau, ce n’est pas mon cas. Une fois qu’elle a pris son pied, j’en suis à pilonner une poupée gonflable. Ce n’est pas le bon pied, je laisse tomber sans le prendre. — Bouge pas ! Jean-Yves va profiter que le four est chaud, beugle l’autre à l’intention d’Annie tandis que je m’écarte d’elle. Celui-là, il est né pour me pourrir la vie. Jean-Yves se précipite, il a tôt fait de brandir le gourdin, prêt à bastonner. ...
... Mais avant ça, il la place en levrette, Annie obéit, docile, montrant encore cette soumission qui me hérisse. J’ai envie de tout arrêter, de lui dire : — rentrons à la maison. Trop tard ! Le Noir l’a déjà pénétrée, il est rentré d’un coup. Puis il s’est mis à bourrer avec force et à coups précipités sans s’émouvoir des glapissements qui saluent chacune de ses poussées. J’ai été tenté de m’interposer puis je me suis rendu compte que comme d’habitude, mes craintes étaient ridicules. Les cris se muent en une complainte continue dont la tonalité – je dois le reconnaître – n’est pas aussi terrifiante qu’elle ne m’avait paru de prime abord. Si j’avais encore des doutes, son implication suffirait à les dissiper. La main de mon épouse, glissée dans le passage entre ses cuisses, caresse les bourses du mâle. Il est de surcroît manifeste qu’elle bande ses muscles avant chaque bourrade, pourquoi serait-ce, si ce n’est pour mieux les encaisser ? Je comprends qu’elle prend à nouveau son pied. Mais parbleu ce pied-là, fait la taille cinquante. Ma gorge se serre, mon estomac aussi. Avec moi, elle n’a jamais bramé aussi fort, Il n’y a qu’avec les godemichets qu’on parvient à ce niveau de décibels et encore. Je ne sais si c’est un pur hasard ou bien le raffut qui les rameute, toujours est-il que la bique et son mari pointent le nez. Damien a aussi compris l’enjeu mais il est trop tard, tout au plus pouvons-nous nous poster en paravent. Cela aurait sans doute fonctionné avec n’importe qui, pas ...