1. Suis-je candauliste ?


    Datte: 08/06/2018, Catégories: fhh, fhhh, cocus, hotel, caférestau, boitenuit, danser, voiture, fsoumise, jalousie, noculotte, pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo,

    ... enfle et… gel momentané de l’action et un corollaire inattendu : après quelques épisodes de ce genre les membres dits virils ne le sont plus autant, ce n’est pas la honte mais néanmoins déjà préoccupant. On en convient tous, impossible de poursuivre dans ces conditions. Je ne sais lequel fait la suggestion, toujours est-il que la solution prend forme dans la bouche d’Annie. — Mais oui, tu as raison, on n’a qu’à aller à la maison. ooo000ooo Quand on est en pleine action, une suspension de séance est toujours casse-couille. Celle-là n’échappe pas à la règle, pour Damien en tout cas, il somnole sur le siège passager. L’âge sans doute, il ne doit pas être loin des cinquante plombes, non c’est trop, quarante-cinq peut-être… En revanche sur les places arrières le chahut est du genre joyeux, on ne dirait pas qu’elle a trente-trois ans et lui pas loin de vingt-six. Ils sont comme des gamins, comptant les points. L’enjeu ? Si je savais. Je les guette dans mon rétro et jette parfois un coup d’œil furtif mais chaque fois c’est la même mêlée inextricable de bras et de jambes. Les cris et rires ne sont pas plus intelligibles. Ces deux-là s’entendent comme larrons en foire, mais cela ne m’enchante pas. Du reste, cela fait un moment que je m’en alarme, pour tout dire, depuis qu’il l’a tronchée après moi au sortir de la boîte. Si seulement ils se foutaient à poil et tiraient un coup et puis basta, je pourrais comprendre, en place de ça, ils se chamaillent comme des ados, débraillant un ...
    ... peu plus des tenues déjà passablement dépenaillées. L’un est en passe de perdre sa chemisette, l’autre n’est pas mieux lotie avec un bustier qui lui sert de ceinture. Je vois bien qu’ils se cherchent et cette comédie n’est qu’un prétexte pour se trouver. Qu’ils se trouvent et qu’on en finisse… Moi c’est le prétexte qui me tourmente. S’ils finissent par s’assagir, cela ne me rassure pas pour autant, j’observe le reflet de leurs visages dans mon rétroviseur, ils s’embrassent, un de ces baisers fous où chacun veut bouffer l’autre. Au feu suivant, je cède à la curiosité et plus que la curiosité, il me faut voir, comprendre… Ils sont enlacés et se bécotent et se caressent. Plus de robe, elle est je ne sais où, chiffonnée sans doute, remisée quelque part mais pas sur elle en tout cas. Lui a perdu sa chemise, il est torse nu, ceinture ouverte, débraguetté. Je m’enquiers bêtement : — Ça va ? L’imagination n’est pas mon fort. Ils m’ignorent. Damien est sorti de sa torpeur, il m’observe, je le sens, je devine qu’il m’a percé à jour. — T’inquiète pas, murmure-t-il en posant sa main sur mon bras. Il ne me rassure pas du tout, au contraire. Je hoche néanmoins la tête sans rien dire, ma façon de le remercier pour la discrétion et l’humanité dont il fait preuve et qu’au demeurant, je n’attendais pas du tout de sa part. Arrivés chez nous, je gare mon véhicule devant le portail d’entrée, histoire de gagner du temps mais après coup, je regrette de ne pas être rentré dans la cour. — Tu ne te ...
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