Duel de coquines - Histoires de Sexe

Duel de coquines

... Disons qu’il a un certain charme, et que j’ai toujours aimé les hommes timides.— Une façon polie pour toi de dire qu’il te fait bander. Tu t’es déjà caressée en pensant à lui ? Comprenant que son amie ne la lâchera pas, Pauline préfère obtempérer de suite. Oui, elle s’était déjà masturbée en pensant à cet homme, oui, elle a parfois eu envie de lui. — Alors qu’est-ce que tu attends ? Pourquoi tu n’y vas pas franco ? Pourquoi tu ne prends pas les choses en main et tu n’essaies pas de le draguer.— Il est cadre, il vit dans un autre monde…— Justement, en plus c’est un bon parti, une raison de plus pour ne pas le laisser filer.— Je ne sais pas, je n’ose pas. C’est délicat de draguer un homme qui ne montre aucun signe d’intérêt pour moi.— Et quand il te mate les miches, tu crois que ce n’est pas de l’intérêt ? Ce que tu peux être gourde par moment… Une fois de plus, Pauline préfère ne pas répondre. — Et l’autre, celui qui fait sa ronde, le gardien, celui qui te drague.— Il n’arrête pas. Si je l’écoutais, il me culbuterait dans son local.— Et alors, ça ne te tente pas ? Tu m’as dit qu’il est plutôt beau gosse.— C’est un rebeu complètement chauve, il a la boule à zéro mais il a un joli visage et est trapu et musclé comme je les aime.— Alors, qu’est-ce que t’attends, puisqu’il te plaît ? C’est encore plus facile, tu n’as qu’à dire franchement oui et le laisser te culbuter dans son local.— Mais, ma parole, tu cherches vraiment à me caser !— Je ne fais que remarquer que cela fait des ...

... mois que tu ne sors avec personne et que cela perturbe ton équilibre.— Et toi, qu’est-ce que t’as fait depuis ton divorce ?— Moi au moins, j’ai eu des aventures, je te les ai racontées… Même si, c’est vrai, elles ne m’ont pas menée à grand chose. Ça fait quand même du bien de s’envoyer en l’air. Alors je peux te dire que moi, si un gardien me faisait des propositions, je ne resterais pas les bras croisés. J’essaierais au moins une fois, histoire de voir si au lit il tient vraiment ses promesses.— Je ne sais pas, je le trouve vraiment lourdingue, il en fait dix fois trop, toujours à m’asticoter, je n’aime pas ce genre de type vraiment trop insistant. Quand je le vois arriver avec ses gros sabots, ça fait vraiment caricature, on voit tout de suite où il veut en venir.— Autrement dit, tu ne sais pas ce que tu veux, tu as deux beaux mecs tout près de toi et tu ne te décides ni pour l’un, ni pour l’autre, pour la simple raison qu’aucun des deux n’est parfait. Tu es bien difficile. Si tu veux, on échange nos places, moi je veux bien être à ta place parce qu’ici, question mec, c’est vraiment le désert.— Tu as quand même Christian, ton petit stagiaire, celui qui travaille avec toi…— Mais pour qui me prends-tu ? Il n’a même pas vingt ans, je suis beaucoup plus vieille que sa mère.— Justement, c’est un petit jeune, il est vigoureux, plein d’entrain et il lui reste tout à apprendre.— Ma pauvre, tu déraisonnes ! Je ne vais pas les prendre au berceau.— Pourquoi pas, tu n’aimes pas les ...