L'objectif - Histoires de Sexe

L'objectif

... ce qui m’avait pris de venir là, avec lui. J’avais presque envie de changer d’avis et de m’en aller. Il était encore temps. De plus je n’avais jamais posé pour qui que ce soit, aucune photo osée, aucune photo coquine, aucune photo dénudée. Mon mari, qui avait d’autres qualités, ne m’avait encore jamais conduite sur cette voie-là. Mais, précisément, c’est ça qui me fit rester : l’attrait de l’inconnu. Il alluma des spots un peu partout pour mettre en valeur l’endroit puis il me fit installer devant le sofa en me demandant de prendre quelques poses. J’étais encore toute habillée, à ce moment là. Il prit les premières photos qu’il bascula bientôt sur son ordinateur. — Vous êtes vraiment géniale, d’une beauté rare et précieuse. Allons, laissez-vous allez, exprimez-vous avec votre corps, effeuillez-vous très lentement. Contre toute attente, je ne mis pas longtemps à me prêter à ce jeu coquin, dévoilant peu à peu chaque parcelle de mon corps devant l’objectif de ce voyeur. Comme j’hésitais à dégrafer mon soutien-gorge : — Vous savez, ce n’est pas la première fois qu’une femme de votre âge s’exhibe en ces lieux. Et, par rapport à toutes celles que j’ai vues, vos rondeurs sont véritablement exquises, votre corps a des courbes parfaites. Croyez-moi, je parle en connaisseur, j’en ai vu défiler des femmes épanouies en ces lieux. Enivrée par ce compliment, je libérai cette poitrine un peu trop lourde, dont j’avais un peu honte. Mais son regard était tellement admiratif et sincère que ...

... j’en oubliai d’un coup toute pudeur, jouant avec mes seins et prenant des poses désinvoltes. Ma jupe et ma culotte ne tardèrent pas à rejoindre le sol, j’étais entièrement nue, offerte de façon obscène à ce jeune étudiant aux yeux vitreux qui n’en perdait pas une miette. Et il m’encourageait à prendre sans cesse des poses plus osées et plus suggestives et je me prêtais de bonne grâce à ce jeu, hors du monde, hors du temps, prête à tout pour mettre en valeur ce corps dont il semblait si admiratif. J’étais tellement dans mon monde que je ne l’ai pas vu sortir son sexe. Mais je devais bien me douter quelque part que j’avais été trop loin, que le point de non-retour était franchi et que j’allais m’abandonner entièrement et lui offrir tout mon corps. D’ailleurs je mouillais déjà, malgré moi, ma fidélité était encerclée d’envies malsaines empruntes de lubricité. Lorsque j’ai vu sa queue, si fière, tellement dressée, je n’ai pas pu me retenir, j’ai plongé entre ses jambes pour goûter à son mat. J’étais comme une furie, débridée et avide. Je l’ai avalé entièrement avec un appétit que je ne me connaissais pas, me rendant soudain compte à quel point j’avais envie de me donner entièrement à cet homme, corps et âme et sans limite. Il m’avait rendue folle et j’ai succombé sans regret à la tentation. S’en suivie une partie de jambes en l’air des plus mémorables durant laquelle j’ai joui à répétition en en redemandant sans cesse encore. Mais promis, juré, je ne recommencerai plus, en tout cas ...