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Le joli mois de mai. 12ème partie.
Datte: 11/06/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro
Notre travail nous happe, toute la semaine, mais les fins de journées sont propices à l’évocation de ce que devient notre vie de couple, sexuellement parlant bien sûr. Nous profitons des derniers rayons de soleil de mai dans le jardin de notre maison nantaise. Un verre de mon Bandol rosé préféré à la main, l’oreille à peine distraite par l’album de Chet Baker qui tourne en boucle dans le salon, nous discutons de nos aventures libertines quand le portable de Christelle se met à vibrer. C’est Louise qui nous informe de l’heure à laquelle elle prend son train samedi pour retourner vers Bordeaux. Jean-Marc la déposera chez nous vendredi vers dix-sept heures. Ils attendront discrètement que tout le groupe en séminaire soit parti pour pousser vers Nantes. Professionnelle jusqu’au bout des ongles notre jolie consultante aux cheveux rouges, ne mélange jamais le travail et le plaisir. J’ai hâte de la retrouver, Christelle aussi. Lorsque la voiture de Jean-Marc s’engage dans l’allée de la maison, nous sortons sur le perron et accueillons nos deux amants. Déçus, nous apprenons qu’il doit partir tout de suite, mais qu’il ne manquera pas de nous prévenir dès qu’il sera dans la région. Par contre Louise reste avec nous jusqu’à ce que nous l’abandonnions au train demain soir. Nous prenons les choses en main et lui concoctons un programme de visites accéléré. Nantes ne manque pas d’attrait et d’endroits sympa, que nous décidons de lui montrer. Nous décidons de prendre le tramway plutôt que ...
... la voiture, car le terminus est proche de la maison et circuler dans Nantes n’est pas une sinécure. De plus comme nous risquons de boire plus d’un verre, je préfère ne prendre aucun risque de perdre le peu de points qu’il me reste sur mon permis. Il fait beau et nous nous baladons dans le centre historique puis le long de la Loire, pour finir sur l’Île de Nantes, quai des Antilles, dans un café-concert assez rock. Pour la gastronomie on repassera mais l’ambiance est là et nous nous contentons de tapas comme dîner et de Caïpirinha ou de ti punch pour les faire passer. L’alcool aidant nous commençons avoir les oreilles rouges et les yeux qui brillent. Vers minuit nous décidons de rentrer un peu éméchés. Marcher jusqu’à l’arrêt du tram nous fait du bien et nous prenons de justesse un des derniers tramways. Les voyageurs quittent le tram au fur et à mesure et nous sommes quasiment les seuls dans le wagon pour finir le trajet. Les filles passablement saoules commencent à se peloter de plus en plus ouvertement. Oubliant toute retenue elles se roulent ce qu’il est convenu d’appeler des pelles, à grands coup de langues tout en laissant leurs mains s’égarer de plus en plus loin sous leur vêtements. Assis en face d’elles j’ai du mal à rester stoïque. Ces très belles femmes qui se caressent langoureusement, en me jetant des regards explicites de temps en temps commencent à me chauffer les sangs. Quand retentit la voix féminine nous annonçant le terminus je suis déçu d’être déjà arrivé ...