47.2 La sieste, le Mojito et la bière avec Thibault.
Datte: 22/07/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... une dimension sensuelle... et je ne parle pas des paroles ou des gestes du protagoniste masculin... aujourd'hui encore, ce générique me fait l'effet d'une petite ivresse... Ca démarre avec des accords de guitare lents, voluptueux comme une excitation qui déferle par grandes rafales... les cordes prennent le relais peu après, pétillantes, nouveau plaisir, plaisir intense... la voix arrive et se mélange avec la musique dans une étreinte puissante... elles ondulent ensemble sur une répétition mélodique incessante, inlassable, comme des corps enlacés dans l'amour... le rythme est puissant, chaque coup de batterie est un pur plaisir, un plaisir un peu plus agréable que le précédent, comme une ivresse des sens qui monte… cette musique est pour les oreilles comme une rafale de vent frais, inattendue, sur la peau... une sensation qui nous fait sentir vivants et qui, pendant un instant, nous secoue de nos soucis, nous fait sentir libres, comme en nous annonçant que tout est à notre portée... sans même parler du texte, où il est question d'un amour qui a raison de tout... Le générique défile, le film commence... les années 50... l'insouciance dorée des étudiants américains... les blousons en cuir portés sur de simples t-shirts blancs... Danny avec ses potes... Sandy avec ses copines... les chanson s'égrainent... les scènes et les tableaux se succèdent, entre rythmes entêtants et tableaux de danse à couper le souffle... Summer night... Hoplessy devoted to you... ****** lighting... ...
... You are the one... Oh Sandy... autant d’hymnes à la jeunesse et à la beauté, à la passion, au bonheur de cet âge où les plus grands malheurs sont les peines de coeur... comment ne pas se laisser transporter... Ainsi, sans que j'ai vu le temps passer... « Love is a many splendored thing » enchaîne déjà avec le générique de fin... le même que celui du début, écrit par Barry Gibb... ah, si les Bee Gees n'avaient pas existé.... quelle tristesse... Ce film, cette musique... du pur bonheur à jamais gravé sur vinyle et imprimé sur pellicule... aussi bon que du ABBA pour filer la pêche... J'avais 12 ans la première fois que j'ai vu ces images et entendu cette musique, la première fois que j'ai vu Grease à la télé... c'était une sensation indéfinissable... mais au fond de moi, je savais déjà que ce seraient les Danny et non pas les Sandy qui attireraient mon attention plus tard... J'éteins la télé dès la fin du générique, j'ai envie de silence, envie de laisser résonner un peu plus longtemps en moi cette petite ivresse... J'attrape mon portable pour voir s'il n'y aurait pas une réponse de mon beau brun. On peut toujours rêver. Il y a bien un message, mais c'est Elodie me notifiant que son plan du dimanche soir a foiré et m'annonçant vouloir changer de sexe pour devenir pd et avoir une vie sexuelle épanouie. Je vais me coucher en pensant à mon beau brun... j'ai envie de le revoir, vite... j'ai envie de lui... mais ce soir j'ai surtout envie d'un bon câlin doux... de le serrer dans mes ...