1. Une nuit agitée


    Datte: 22/07/2017, Catégories: hh, jeunes, copains, vacances, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral nopéné, init, prememois, inithh,

    Un peu plus tard, Denis et moi prîmes le chemin du restaurant universitaire pour le repas du soir. La distance à parcourir était courte, mais le rythme de marche de mon voisin de chambre était tel que le trajet sembla durer une éternité. D’autant plus que Denis était nettement moins bavard que durant l’après-midi : nous n’échangeâmes pas une parole avant d’entrer dans la salle aux tables multicolores où nous prenions le repas. Les autres stagiaires étaient éreintés, mais enchantés de leurs multiples activités sportives. Les conversations tournèrent beaucoup là autour même si certains se préoccupèrent de la façon dont ce pauvre Denis avait occupé son temps. Après le repas, nous rejoignîmes les salles de loisir. Denis, de son côté, s’installa devant l’écran géant d’une télévision qui proposait – vive les programmes d’été – une nouvelle rediffusion du « Gendarme et les extraterrestres ». De mon côté, j’accompagnai d’autres stagiaires pour une partie de billard. À la fin de celle-ci, je constatai que Denis n’avait pas attendu le triomphe des gendarmes sur les ennemis venus du ciel… Il avait dû descendre se coucher. Je ne tardai pas l’imiter. À mon arrivée dans la chambre, la lumière était éteinte et la respiration régulière de Denis semblait indiquer qu’il était déjà tombé dans les bras de Morphée. Je me déshabillai dans la semi-obscurité, renonçant à ouvrir ma penderie à la recherche d’un pyjama, de crainte de réveiller mon compagnon de chambre. La tiédeur un peu moite de ...
    ... cette nuit estivale n’invitait d’ailleurs pas à se couvrir et je me glissai, nu, sous le drap de lit qui m’attendait… Cette nuit-là, le sommeil fut très long à venir. Sans cesse, je revoyais, comme dans un film en boucle, la scène de l’après-midi. Qu’avions-nous fait ? Que nous était-il arrivé ? Jamais auparavant, je n’avais imaginé avoir un jour des contacts physiques avec un autre garçon. Était-ce moi qui avais voulu ce qui s’était passé ? Était-ce moi ou étais-je tombé, par erreur, dans les désirs d’un autre ? Denis ne m’avait pas adressé la parole de la soirée. M’en voulait-il ou avait-il peur de m’avoir choqué ? J’avais peine à croire que j’avais réellement vécu ce que ma mémoire ramenait inlassablement au premier plan de mes souvenirs. J’avais peine à y croire, mais mon corps, lui aussi, se souvenait ! Et se souvenait parfaitement : je n’en pris pas conscience tout de suite, mais à voir ces images tourner sur l’écran de mes paupières fermées, j’eus bientôt une solide érection. L’effleurement du drap sur mon sexe tendu acheva de me ramener, encore et encore, aux sensations inédites de l’après-midi. La tension devint telle que je dus me branler. Et pour la première fois de ma vie, en pensant à un garçon… C’est la lumière du jour, je crois, qui me tira de mon sommeil. Il faisait à peine clair et extrêmement silencieux. Quelques oiseaux, au loin, s’éclaircissaient la voix. Je regardai les chiffres lumineux de mon bracelet-montre : il était à peine quatre heures trente. Sans ...
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