1. Premier dialogue


    Datte: 16/06/2018, Catégories: inconnu, telnet, cérébral, revede,

    ... mais j’ai besoin d’en savoir davantage, veux-tu bien m’aider à être celui que tu attends ?— Bonjour, tu es seul maître à bord, je t’attends, procède comme tu le désires.— Ah ? Alors, excuse-moi, je ne suis pas celui que tu attends, je ne sais que répondre au désir de l’autre.— J ’ai 32 ans, je suis brune, moyenne en tout, ni grosse, ni maigre, ni Lolo Ferrari, ni Jane Birkin, ni belle, ni moche, ni bête, ni prix Nobel, ni fadasse, ni hyper sexy.— Bon, c’est déjà un petit début. Encore une question, ta demande veut-elle dire que tu es en manque de sexe imaginatif ou en manque de sexe tout court ? Bref, as-tu un partenaire qui ne te comble pas ou pas de partenaire du tout ?— Et si j’avais simplement des besoins d’alimenter mes fantasmes ?— D’accord, mais réponds juste à cette dernière question, es-tu mariée ?— Oui.— Bien, je vais donc me contenter de ça. Mais je vais transformer ta demande, je ne vais pas te faire l’amour tout de suite, mais je vais te suggérer une situation érotique où tu t’abandonnes à moi. Et si tu aimes ce jeu, alors nous nous retrouverons pour faire l’amour comme tu le demandes. OK ?— OK.— Tu es au cinéma, dans les rangs du fond, ton mari est à ta gauche, tu ne me connais pas, et je suis à ta droite.— Oui.— Le film n’a pas captivé ton mari qui s’est endormi. Tu n’es pas franchement plongée dans l’action non plus, et tu tournes ton visage vers moi à plusieurs reprises. Je finis par le remarquer, et t’observe longuement à mon tour. Je vois que l’homme qui ...
    ... t’accompagne dort paisiblement, et, alors que tu te tournes vers moi à nouveau, je te fais un sourire en te montrant du menton le dormeur. Tu réponds, amusée, par un sourire moqueur qui semble dire que tu as l’habitude. Mais j’ai senti plus qu’un sourire, une quasi-invite sur ton visage. Je bouge mon bras sur mon accoudoir de gauche, celui où ton bras se repose. Je sens un premier frôlement furtif, puis d’un même élan, nous accentuons la pression l’un et l’autre. Ça va ? Je peux continuer ? — Oui, c’est très bien.— Un sourire, un frôlement, il ne m’en faut pas plus pour me donner des ailes. J’ose alors poser ma main sur ton genou qui dépasse de ta robe. J’en profite également pour te regarder plus attentivement pendant que tu fixes l’écran (dans l’attente de la suite ?). Dans la semi-obscurité de la salle, j’utilise les moments d’intense luminosité du film, que je ne suis plus maintenant, pour mieux te détailler. Tu es une jeune femme soignée, un visage sans particularité et somme toute pas inoubliable, mais une jolie coupe de cheveux en carré, des traits fins, un maquillage discret avec un rouge à lèvres qui accentue celles-ci. Un joli collier entoure ton cou, une robe chemisier à fleurs, une veste soigneusement pliée sur tes genoux que tu as laissés, (intentionnellement ?) découverts et offerts à ma vue. Tes mains posées sur ta veste sont délicatement manucurées et un joli bracelet orne ton poignet droit. Tu dois mesurer 1m 65, tu ne sembles pas sylphide, mais tes proportions ...