1. Les déboires d'Eddy


    Datte: 17/06/2018, Catégories: fh, cérébral, Transexuels Masturbation hsodo,

    ... l’heure du numérique. Avachi sur le lit, une bouteille de vodka bien entamée dans une main, un pet’fumant dans l’autre, Eddy fixait farouchement le plafond ! Quinze jours ! Cela faisait quinze jours qu’il n’avait pas vu cette garce, cette pute, cette salope de Linda ! Mais rien ! Nada ! Même pas le plus petit coup de fil ! Seulement ce mot avec les clés ! Pourtant, la manière dont il l’avait baisée l’avait favorablement disposée ! Cette petite pétasse n’avait pas seulement impressionné sa pellicule mais elle l’avait salement impressionné lui aussi, à tel point qu’il avait renoncé à utiliser les clichés hard… par respect. Il avait besoin d’elle et il avait besoin d’elle. Besoin professionnel. Ses clichés soft publiés dans fanzine alternatif avaient été remarqués par deux importants magazines nippons. Coup de chance inouï ! Ne serait-ce que pour cette raison très terre à terre, il fallait qu’il la joigne. Mais ses nombreux coups de téléphone tombaient inéluctablement sur son répondeur et la voix suave de son message enregistré. Besoin personnel aussi. Il pouvait la traiter de tous les noms, l’insulter à travers ses brumes d’alcool, ce n’avait pas été un simple coup de queue. Eddy, désabusé, pas vraiment sentimental ne parvenait pas à analyser ce qu’il ressentait exactement. Il n’essayait d’ailleurs pas. Il savait simplement qu’elle l’accompagnait tout au long de ses jours. La nuit, quand il fermait les yeux, une sarabande d’images défilait dans son cerveau malmené : ses ...
    ... petites fesses charnues à souhait, sa sombre petite chatte, ses longues jambes gainées de soie, sa chute de rein, son mignonnet clito tendu de plaisir, sa minuscule poitrine (mais tellement arrogante) tendant son soutif. Tout passait et repassait en boucle. Seul, son visage demeurait flou. Il n’arrivait pas à le fixer. L’écran noir de ses nuits blanches ! Il comprenait enfin la chanson de Nougaro ! Pourtant, c’est elle qui avait proposé la grange. Elle appartenait à un de ses copains, Gérard. Il lui avait prêté cette résidence secondaire dans le Loir et Cher : un ancien corps de ferme réhabilité. Il avait trouvé les clés accompagnées d’un mot doux et de l’itinéraire dans sa boîte aux lettres. Dix jours qu’il l’attendait. Mais personne ! À sa descente de taxi, Eddy le citadin avait flashé sur toute cette verdure. Il comptait prendre d’autres séries de clichés dans ce cadre champêtre. Il espérait aussi et surtout « profiter » au maximum de son modèle. Mais du modèle en question, aucune trace ! Et aucun moyen de la joindre sinon ce putain de bordel de téléphone. Il ne savait même pas où elle habitait. Elle ou il, d’ailleurs. Ils s’étaient rencontrés dans une boîte de nuit. Eddy, depuis qu’il avait trouvé les deux caisses de vodka, ne dessaoulait plus guère. Complètement destroy, il ne comprenant pas vraiment ce qui lui arrivait. Il fumait joint sur joint en ruminant de sombres idées. Alors qu’il allait s’enfiler la X-ième gorgée d’alcool de la matinée, il lui sembla entendre un bruit. ...
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