Les déboires d'Eddy - Histoires de Sexe

Les déboires d'Eddy

... de son futal et de son caleçon. — Qu’est-ce que je t’avais dit ! Regarde l’état de ton matos à réjouir les dames. On dirait le robinet d’un gamin anémié de huit ans. Se disant, elle flagellait doucettement les couilles et la bite rabougrie du pauvre photographe. Malgré l’excitation ressentie à la vue de Linda, jouant les maîtresses, sa queue ne réagissait pas et se cachait peureusement entre ses bourses toutes fripées. — Qu’est-ce que tu veux que je fasse de ce matériel hors d’usage, reprit-elle cinglant d’un coup plus sec la cuisse d’Eddy ! Tu n’es vraiment qu’un minable ! Que peux-tu pour moi dans cet état ? Peut-être te servir de ta langue ! Beurk ! Je ne veux pas sentir ton haleine d’ivrogne sur mon petit clitounet ! Rien que d’y penser, ça me soulève le cœur. Bon, comme je suis bonne fille, je t’autorise à lécher mes fesses, continua la belle en se levant et en tendant son cul juste habillé de la ficelle de son string. Ragaillardi, Eddy se précipita et posa ses lèvres sur ce cul divin… Une sensation d’étouffement le réveilla ! Il étreignait violemment son oreiller et l’embrassait furieusement. — Putain de salope de gonzesse ! éructa-t-il quand il comprit la situation. Le fantasme Furieux, Eddy se leva. Il se dépoila, jetant son linge souillé sur le plancher où gisaient déjà d’autres fringues abandonnées pêle-mêle précédemment. Eddy n’avait jamais été le roi de l’ordre mais là, ça dépassait tout. Avant de l’envoyer rejoindre ses compagnons d’infortune, il utilisa son ...

... calebute pour nettoyer sommairement sa bite gluante de foutre. Il continuait de vitupérer contre cette garce qui le hantait : — Espèce de pauvre tarée, tu te prends pour qui… Que t’aies plus envie de te faire tirer par mézigue, rien à foutre ! Tu crois pas que j’vais me prendre la tête pour une putain de foutu travesti alors que, en 40 ans, jamais une gonzesse, une vraie, une sans bite, ne m’a fait marcher ! Mais bordel de merde, on a des photos à faire ! Un peu de professionnalisme ! Merde, merde et merde… Je dois livrer ces photos à la fin de la semaine si tu ne te pointes pas d’ici là, ma réput’est bousillée ! Et j’t’parle même pas d’celle qu’j’vais t’faire… T’as le plus beau cul qu’j’ai jamais rencontré mais t’as le cerveau d’une blonde… un neurone… et encore pas gros… Sans interrompre son monologue hargneux, Eddy alla chercher une nouvelle bouteille de Vodka dans le frigo. L’avant dernière. Comme à son habitude, il s’en enfila une grande lampée à même le goulot. Eddy, sans lâcher son biberon, s’avachit de nouveau sur le lit. Calant sa tête avec un oreiller pour essayer de retrouver un peu de stabilité, il reprit le cours de ses pensées obsessionnelles avec Linda pour unique protagoniste. Pensées éminemment érotiques bien évidemment. Mais cette fois, conscient, il pouvait agir sur le déroulement de l’histoire et de maîtresse, Linda devint esclave. La garce voulait du plaisir ! Elle allait en avoir ! Mais peut-être pas ce qu’elle attendait. Il s’imagina la confier à un couple ...