1. La vie à la plantation (1)


    Datte: 22/07/2017, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... rendre heureuse, mais ils étaient si brefs que je ne parvenais pas à prendre le moindre plaisir. Josh était concentré sur son seul plaisir. Je ne pensais même pas à me plaindre car j'ignorais qu'il pouvait en être autrement. Je me contentais de faire ce qu'il attendait de moi. Cela dura à peu près six mois. Josh commença à s'irriter en constatant que je ne tombais toujours pas enceinte. Cela semblait primordial à ses yeux et de ne pas réussir à m'engrosser le minait. Il décida de demander l'avis du corps médical, mais les connaissances de la médecine en ce domaine étaient très limitées. A l'issue de l'examen, le docteur mit mon absence de fertilité sur le compte d'un accident de cheval quand j'avais dix ans. Il affirma que je ne serais jamais capable d'avoir d'enfants. Je pensai que ce docteur était un incapable et un charlatan, mais Josh ne fut pas de mon avis. Le mariage fut annulé et je revins à la maison paternelle. Je pensai que mon père serait fâché de ce contrat de mariage cassé et de ses affaires qui risquaient d'en pâtir. Mais le partenariat entre les deux familles avaient déjà rapporté un tas d'argent, et malgré l'annulation du mariage, aucune des deux parties ne songea à rompre le contrat qui les liaient. De mon côté, j'étais ravie de rentrer à la maison. J'étais partie depuis seulement six mois, mais beaucoup de choses avaient changé. Moi aussi j'avais changé. J'étais une femme désormais. Sarah avait changé aussi. Elle fut heureuse de me retrouver et nous reprîmes ...
    ... nos longues discussions. Mais je sentais qu'il y avait quelque chose dont elle ne voulait pas me parler. Je laissai dans un premier temps la confiance entre nous revenir. J'avais un tas de choses à lui dire, et il était évident qu'elle aussi. Au bout d'un certain temps, je la brusquai et lui intimai l'ordre de m'avouer ce qui la tracassait. Dans la plupart des plantations, les esclaves étaient obligés de se mettre en couple et d'avoir des enfants pour former des familles. Les propriétaires profitaient de ce lien familial pour contrôler plus facilement la population esclave sans devoir recourir à la force. Mon père avait pensé à un autre stratagème pour garantir la docilité des esclaves. Il estimait que le lien maternel retenait les femmes, mais pas les hommes. Il avait donc imaginé utiliser sexuellement les femelles pour retenir plus facilement les mâles et leur éviter de penser à l'évasion. Mon père avait donc organisé un élevage de nègres. Chaque esclave femelle était visitée par plusieurs mâles chaque nuit. Dans l'obscurité, aucune des esclaves ne pouvait savoir avec qui elle couchait. Ce n'était ni plus ni moins qu'une ferme de reproduction comme s'il s'était agi de porcs. Certains mâles avaient été sélectionnés pour leurs qualités de reproducteurs afin de féconder les femmes. Sarah, comme la plupart des autres femmes noires de la plantation, était l'objet de ces visites nocturnes. J'avais enfin réussi à la faire parler. Mais je savais que je ne pouvais rien faire. Alors ...
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