Un bon coup non marketing
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... seins en poire, mûrs pour une dégustation. Il esquissa du bout de la langue l’aréole de ses mamelons avant de prendre en bouche ses tétons. Il les aspira avant de les stimuler par des succions révélatrices de son obsession : procurer à Béatrice un tour de chauffe pour la faire monter en température. Toujours en lui suçant les seins, une de ses mains descendit le long de ses reins, son ventre ; jusqu’à atteindre sa fleur qu’il effeuilla du bout des doigts. Sa mangue, soyeuse, chaude, humide s’ouvrait sous les caresses. Index et majeurs joints, il l’assiégeait de tourbillons sensuels. Subrepticement, l’un d’eux s’égara dans la fente pour un va-et-vient exquis. Béatrice gémit comme un appel à l’extase. Fred lut dans ses soupirs. Sa bouche quitta ses seins pour descendre dans un ballet de baisers jusqu’au zénith de ses instincts. Dans une immersion sous les draps, dans une demi-apnée, il vint pécher la corolle de peau. Un baiser déposé sur son mont de Vénus, deux phalanges pour écarter les grandes lèvres et le coquillage se tint prêt à se faire happer. Il trouva sans peine un clitoris rosi. Affamé, il le suçota. La pointe de sa langue ballerine dansait sur le piédestal de la féminité. Souple, gracieuse, inspirée, elle improvisait des pas dans le ton de la mélopée entonnée par sa sirène. Chacune des figures linguales aérait les différents mouvements de la composition. Béatrice en percevait les nuances, le tempo. Fred maniait les pulsations avec maestria. Un largo en ouverture, ...
... un adagio en intermède, un vivace en clôture ; cette musique de chambre ne manquait pas de lyrisme. Sur la scène impudique, les couples aiment danser ensemble, partager sans mot dire, se donner du vertige. Béatrice aimait la cadence du 69 : un rythme endiablé aux passes interchangeables. Elle s’agenouilla sur le lit, les cuisses légèrement écartées pour accueillir la tête de son amant en leur sein. Lui, avait posé ses mains sur ses fesses. Elle se plia à quatre-vingt-dix degrés. Ses bras suivaient le rail des traits de son buste pour un aiguillage express vers la destination de ses rêves. Elle en distingua le point culminent : un obélisque dressé sur l’esplanade d’un entrejambe. Fred, impatient, était déjà monté dans le train. Il savourait le présent dans l’attente du frisson à venir. Béatrice empoigna son sexe et le masturba dans un massage suave. Fred, réactif, exerçait une pression plus intense en caresses sur son bouton-poussoir : signal de mise à feu de la fusée qui pointait vers le ciel. Béatrice se mit sur orbite pour créer de l’apesanteur. Douceur et délicatesse alimentaient tous les vaisseaux. L’un tourbillonnait autour d’une nébuleuse d’où naquit l’humanité tandis que l’autre en suçait le substrat. La solennité du cérémonial amplifiait les silences ; lesquels laissaient les sens chanter a capella. Ils se dégustaient mutuellement. Chacun recevait en son palais le pouvoir de l’autre. Royal ! La tension, menée à son paroxysme, risquait l’explosion. L’aurore tardait à ...