1. Un amour impossible. Clara, l'alternative...


    Datte: 22/06/2018, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, pénétratio, ecriv_c,

    ... repasser à l’hôtel me changer. Clara me raccompagne. Elle est guillerette, décontractée, les cheveux ramenés à la diable sur le haut de la tête. En jean, les seins nus sous un simple t-shirt, ce qui laisse plus que deviner leurs pointes. Diable !… encore plus belle et craquante qu’en robe de soirée et coiffée maquillée ! Quand je pense à cette nuit ! Je redoute la séparation, maintenant, dans quelques minutes. Dans ma tête : « Quelles suites ? Clara : insaisissable, qui jouera avec moi puis me jettera… Quant à Ingrid : ben non…, fini le beau rêve ! C’était trop beau… » Nous voilà rendus. Elle se tourne et se penche vers moi, m’attrapant par les cheveux. Elle souffle, près de ma bouche qu’elle mordille doucement : — Toi… toi ! Je veux te revoir… tu me fais craquer ! C’était trop bien… je t’appelle, d’accord ? Bientôt, peut-être ce soir, on verra, dès que je peux ! Mes lèvres, mes dents lui rendent ce baiser de louve. Je soupire, comme résigné : — Quand tu veux, oui, quand tu veux… Je m’apprête à descendre de la voiture qu’elle m’attrape le bras en riant. — Tu es sage… hein ! je suis TRES jalouse ! Seul maintenant, sur le trottoir devant l’hôtel, en chemise, col ouvert, la veste de smoking sur le bras. Je dois ressembler à un de ces fêtards qui rentrent à l’aube, défaits ! Pour compléter le tableau, il me manque la bouteille de champagne à la main… Ouf ! Quelle soirée, quelle nuit, quelle fille ! Clara… enfin, j’ai une « copine » ! Bizarre, mais bien ...
    ... réelle. Gourmande, possessive… mais si attachante, avec ses élans, son humour, bien dans sa tête, dans son corps ! Ça lui va bien, finalement, d’être « bi »… en accord avec sa façon de croquer la vie. Clara, qui va tellement compter pour la suite de mon aventure… Dans l’état où je suis, j’ai refoulé Ingrid-Laure au magasin des souvenirs, avec regrets, avec un pincement au cœur… « Dommage, vraiment… » pensé-je tristement… Fataliste, je me dis qu’il y avait bien « quelque chose » avec elle, d’impalpable, d’enfoui. De si bonne heure, Patrick est déjà là, dans le hall. En me voyant, il a un sourire entendu et complice qui en dit long sur ce qu’il pense. — Ah ! te voilà… me jette-t-il, une soirée à prolongations, si je comprends bien !— Euh ! oui… et à surprises ! Il devient sérieux, se gratte la tête. — En parlant de surprise, t’en as une dans ta chambre… et comme s’excusant : je n’ai pas pu faire autrement, elle est montée… il y a une heure.— Quoi !? m’exclamé-je, « qui » est montée !? Il baisse les yeux comme pris en défaut. — Ben… « elle », Ingrid ! Elle avait l’air paniquée, contrariée… Une douche froide ne m’aurait pas fait autant d’effet ! Ingrid ?! Dans ma chambre ! Je monte en courant et ouvre la porte, le cœur dans la gorge… Oui… elle est bien là ! Couchée en croix sur mon lit, encore en robe de soirée, ses cheveux blonds épars sur l’oreiller, ses seins émergeant à demi du décolleté et se soulevant au rythme de sa respiration. Elle dort, l’air innocent… 
«12...78910»