Bas les masques !
Datte: 23/06/2018,
Catégories:
ff,
ffh,
douche,
volupté,
pénétratio,
init,
aventure,
... de mois pour un départ fin septembre. Trois mois à l’avance, c’est moins cher ! Y a pas de petites économies…— Pas très malin, mais admettons. Et c’était quoi son arnaque ? Un cent sur chaque opération bancaire, c’est un peu éventé comme système …— Non, sur les frais facturés par la Banque sur les opérations de change, les frais de prélèvements directs, les polices d’assurance… Enfin, c’était assez compliqué, je t’expliquerai si tu veux, mais… Je la coupe : — Et ça lui a rapporté combien ses petites combines ?— Environ un million…— UN MILLION ! Décidément, c’est le chiffre à la mode… Un million, au chaud, déjà, aux Caïmans ! Qu’on ne me prenne pas pour un con : si Lilly a mis les voiles de chez son bébé gâteux, ce n’est sûrement pas sans assurer ses arrières. Mais jusqu’où ira sa franchise. En tous cas, ce n’est pas moi qui la pousserai à se dévoiler… — Mais dis-moi, tu t’en sors bien : d’un côté, un million qui te passe sous le nez avec lui, et de l’autre, moi, pauvre couillon, qui te le sers sur un plateau ! Tu aurais filé quand, avec mon magot ? Et tu serais allée jusqu’où pour mettre la main dessus, jusqu’à me loger un balle dans le ventre ?— Al, crois-moi, me susurre Lilly en s’approchant, je n’ai pas l’intention de me tirer avec ton fric, je n’ai pas l’intention de me tirer du tout. !Ton magot, je l’ai découvert le premier soir, à l’hôtel, dans ton sac de voyage. Tu penses si j’aurais eu des occasions pour me tirer avec ! Et pour te faire disparaître ! Franchement, ...
... chez mon père, un petit coup de fusil et personne n’aurait jamais retrouvé ton corps dans les cuves de tannage ! Bien sûr, t’es pas obligé de me croire, les faits sont contre moi. Je n’ai que ma parole, la parole d’une petite pute à te donner, pour ce que ça vaut… Alors, à toi de voir… Un long et lourd silence s’installe entre nous. J’attends qu’elle aille au bout, qu’elle se livre complètement. Mais rien ne vient. Jouant le jeu, je fais mine de réfléchir, de peser le pour et le contre, et finalement, je lui caresse la joue en signe de paix et d’absolution. — Il me semble bien que je vais te croire… parce que je suis faible, et amoureux. Si je dois le regretter, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi-même. Comme je m’approche pour l’embrasser, Lilly se recule : — C’est pas tout, il ne doit plus y avoir aucun secret entre nous désormais. Alors, il faut que je dise encore quelque chose…— Je t’écoute.— DeLorean va avoir quelques surprises. En fait, je l’ai roulé dans la farine, il ne verra jamais son million. C’est moi qui ai le compte, le code, tout. Je ne me suis donc pas trompé, elle a son million elle aussi ! — Mais alors, tu es riche, sans moi ! Raconte !— Comme je viens de te le dire, l’argent est dans sa banque, mais sur mon compte, pas sur le sien. Il n’a aucun moyen de le reprendre. De plus, il va trinquer ! Avant de partir, je suis allé voir William Devoor, mon ex-amant PDG. Je lui ai tout raconté au sujet des petits trafics de DeLorean. Dans trois jours, les flics vont lui ...