1. Le club des nymphes - tome II (12)


    Datte: 24/06/2018, Catégories: Hétéro

    ... mais ça ne les empêchait pas de tenter leur chance. — J’ignorais que le club accueillait des lesbiennes. — Ah oui ? Et pourquoi pas ? J’avais autant le droit que n’importe quelle fille de rejoindre le club. Être une nymphe, c’est avant tout un état d’esprit. C’est une acceptation de soi et de sa sexualité. Il a juste fallu adapter mon initiation. Heureusement, quelques-unes des nymphes de l’époque ont accepté de me faire passer mon épreuve. Je la quitte peu de temps après pour aller manger, heureuse d’avoir fait plus ample connaissance avec elle et d’avoir pu en partie me confier. Cette conversation m’a fait un bien fou. Je rejoins mes collègues à table et finis de leur faire mon rapport du week-end qu’Anz avait déjà commencé. Le club avance ; me voilà optimiste pour l’avenir. Il n’y a qu’un point qui me préoccupe pour le moment : Thomas. Depuis un certain temps, il a arrêté de me jeter des regards en cours, et cela fait depuis son week-end chez Lorelei qu’il ne m’a pas envoyé de nouvelles par SMS. Cela commence à faire un bon moment que nous sommes séparés. J’ai l’impression qu’il est passé à autre chose et qu’il m’oublie, d’autant plus qu’il semble passer beaucoup de temps avec la fillote d’Élodie. D’ailleurs, a-t-il finalement couché avec sa catin de sœur ? Peut-être ai-je fait une erreur ; peut-être me suis-je inquiétée pour rien. Je ne sais pas où il en est dans sa tête et dans son cœur, et je n’ose pas le lui demander de peur qu’il m’avoue ne plus m’aimer. C’est ...
    ... ridicule, je sais ! Il me faudrait éclaircir la situation pour être fixée. Avant la reprise des cours de l’après-midi, plusieurs d’entre nous profitent de la pause de la mi-journée pour bosser sur un important devoir à rendre en fin de semaine. Cela serait tellement mieux si David et deux de ses potes du BDE n’avaient pas allumé leur musique à fond dans la salle ; impossible de me concentrer, d’autant plus que mes pensées sont maintenant obnubilées par Thomas. Je ne peux m’empêcher de lui jeter des coups d’œil en espérant capter un regard afin de me rassurer. Il est tranquillement installé à une table vers le fond, concentré malgré tout sur son boulot. Les trois abrutis du BDE se marrent comme des pintades sur des blagues sexistes nauséabondes puis se mettent à chanter en chœur sur un rap violent et misogyne. Moi qui n’ai déjà pas la tête à mon boulot, entendre leurs paroles douteuses me donne la nausée, surtout quand on pense que ce genre de chanson est diffusé à la radio et peut être facilement entendu par des adolescents influençables. Comment peuvent-ils se montrer respectueux après s’ils ont sans cesse baigné dans cette atmosphère ? Et voilà que nos trois lascars mettent le son à fond. Trop, c’est trop ! Je perds mon calme. — Purée, vous pouvez pas baisser votre musique de merde ? Y’en a qui aimeraient pouvoir bosser en paix ! — Attention les gars, lance David, Louise attaque ! Il se marre tout seul sans que les deux autres ne comprennent la référence. Quels incultes ! Quoi ...
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