1. La timide libraire


    Datte: 19/06/2017, Catégories: f, h, magasin, revede, ffontaine, Masturbation Oral fsodo, init,

    ... Pardon, je ne voulais pas vous brusquer.— Ce n’est rien. Je suis un peu timide, vous savez.— Je sais cela : moi aussi, voyez-vous. Il lui prend la main délicatement. — À demain. Et il part, emportant un livre au hasard. Le cœur battant, ils se séparent, dans l’espérance du lendemain. — J’ai calé au deuxième chapitre ; j’aurais dû vous demander conseil.— Oh, c’est difficile de conseiller un livre ; c’est tellement intime… Ce qui me plaît à moi pourrait vous déplaire. Commençons par le commencement.— Vous avez tous les styles dans cette librairie…— Plaçons-nous au milieu ; faites le tour de toutes ces étagères et dites-moi laquelle a votre préférence. Il s’exécute. Elle lui a parlé avec tellement de douceur… et il aime ça, la douceur. Surtout celle des filles. Mais il ne sait pas s’y prendre… Il lit à haute voix les écriteaux de chaque étagère : policier, oui ; historique, oui ; ésotérique, non, et ainsi de suite. À la fin de ce tour sur lui-même, ne reste plus que la petite étagère au fond, à côté de la réserve. Une étagère sans étiquette. — Que sont ces livres ?— Oh, c’est un peu particulier. Disons que cette littérature réserve ses délices à un public averti. Elle est rouge de confusion et de désir. Elle sent son fruit s’ouvrir, ses tétons durcir à l’idée de toutes ces jouissantes lectures. — Je ne sais pas si je vais oser vous demander conseil ; je n’ai jamais lu cette sulfureuse littérature. Elle lui répond à voix basse en chuchotant : — Commençons par les anciens, alors ...
    ... ; les auteurs classiques ont aussi beaucoup joué avec les mots. D’une main tremblante, elle se saisit d’un livre, celui qu’elle a parfumé avant-hier soir de sa jouissance. — Celui-ci est un recueil de courtes nouvelles. Le style est tantôt suggestif, tantôt descriptif. L’auteur sait manier le double sens avec raffinement.— Merci, Mademoiselle ; je vous dirai demain si ce livre m’a transporté. Elle rentre chez elle après avoir emprunté un autre exemplaire de ce recueil. Elle l’imagine lisant ces mots. Elle le devine ému par ce qu’il lit ; elle l’espère troublé parce que c’était son conseil à elle… et qu’il doit lui faire un compte rendu de lecture. Alors en même temps que lui, elle glisse une main entre ses cuisses. La main entière, et elle soupire bientôt… en silence. — Je ne sais comment vous remercier, Mademoiselle. Excellent choix.— Merci ! Je l’ai relu hier soir. J’étais troublée de vous avoir conseillé cette gourmande lecture ; je sais que l’on peut y trouver beaucoup de plaisir… ou le jeter au feu, lui dit-elle en chuchotant.— Je l’ai lu d’une traite ! Elle tressaille.« Lire d’une traite… quelle image ! » Elle voit un jet brûlant et odorant… et ses seins se tendent. — Quelle nouvelle avez-vous préférée ?— Celle de ces deux jeunes amants, bien timides au début et qui s’apprivoisent en douceur.— C’est aussi ma préférée, même si la scène finale dans la forêt est un peu osée. Je ne vous cache pas qu’elle me trouble encore…— Je dois vous avouer que moi aussi je suis troublé ...
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