1. Candaulisme, quand tu nous tiens...


    Datte: 23/07/2017, Catégories: fhh,

    ... ensemble, je t’apprécie beaucoup, mais ça me gêne un peu. Il insista. M : — Bon, OK, mais trois conditions : a) en fin d’après-midi, je ne veux pas rentrer tard chez moi ; b) qu’elle sache pourquoi je viens, et enfin c) que tu me laisses une bonne trentaine de minutes seul avec elle. Rendez-vous fut donc pris. À 17 h 30 environ je sonnai chez eux, un petit bouquet de fleurs à la main. Holà, l’accueil ! Sourire un peu en biais de madame, un bonjour du bout des lèvres : le cas m’avait l’air difficile. Quelques mots, conversations banales ; bref, c’était mal parti ! J : — Je vais promener le chien, dit-il d’un air tout penaud. Ça y était, j’étais en face de madame (Corinne : ce sera C). C : — Je sais très bien pourquoi vous êtes là : me convaincre, n’est ce pas ? Vous aussi, vous avez forcé votre femme à faire ce genre de truc ? Il fallait que je réagisse sévèrement. M : — Chère Corinne, dans un premier temps, dites-vous « mon homme » ? Non : vous dites « mon mari ». Alors je dirai « mon épouse », et sachez que je ne l’ai pas forcée : nous en avons parlé longuement ; elle a bien voulu essayer, et ça ne lui a pas déplu. Quant aux « rencontres », c’est elle qui choisit ; et sans être devenue une « Marie-couche-toi-là », on peut dire que l’élève a maintenant dépassé le maître. Ça l’a calmée. M : — Pourquoi, allez-vous me demander ? Je lui expliquai ce que j’avais dit à Jérôme : l’habitude, le train-train, le côté pépère-mémère pour l’hygiène sans effort particulier ; ce n’est pas ...
    ... qu’il n’y a plus d’amour, ça ne veut pas dire ça, qu’il n’y a plus d’amour, non : c’est la « faute » au temps qui passe. Vous remarquerez, chers lecteurs, qu’il n’y a pas de tutoiement. Je continuai donc : M : — Corinne, c’est simple : enlevez vos sous-vêtements, donnez-les-moi. Je me retourne si vous le souhaitez. C : — Pourquoi ? M : — Je vous expliquerai après. Je me retourne un peu et suis quelque peu surpris lorsqu’elle s’exécute et me remet ses dessous. M : — Je vous explique maintenant : s’il doit y avoir complicité entre vous et Jérôme, elle doit aussi être présente entre vous et moi. Voici mon numéro de portable. Nous sommes jeudi ; appelez-moi lundi ou mardi car, à mon avis, vous aurez des choses à me dire. Si Jérôme vous pose des questions sur ce strip-tease improvisé et que vous en rajoutez, dites-le-moi. Jérôme rentre. J : — Ça va ? M : — Oui, très bien ; ton épouse est sensationnelle, et elle a de très beaux sous-vêtements. Et je joins le geste à la parole en les lui montrant. Interloqué, le Jérôme ! J : — Comment tu as fait ? Vous avez fait quoi ? M : — Nous avons parlé, tout simplement ; ce n’est pas à moi de donner des détails : c’est à Corinne. C’est devenu, sur ta demande, votre problème ; moi, je vous quitte et vous souhaite un bon week-end. Je pris congé après les avoir salués. En toute franchise, je tus cet épisode à mon épouse ; pas la peine de la fâcher. J’ai un peu honte de cette traîtrise, mais je me remémore le complice qui m’a aidé, il y a quelques ...