1. "Il venait d'avoir Dix-huit ans..." (2)


    Datte: 29/06/2018, Catégories: Erotique,

    Ici le narrateur n’est pas Fabrice. J’avoue, en aparté, que la rédaction de ce récit, même s’il est fantasmé, fait ressurgir en moi beaucoup d’émotions. Même si ce récit est du pur fantasme, beaucoup d’éléments de base sont véridiques, comme dans pas mal de mes textes d’ailleurs... Ainsi Anne, la voisine de 44 ans et professeure de physique de Fabrice, se retrouvait-elle embarquée dans une histoire plus ou moins scabreuse. Dans le lycée dont son mari était le proviseur, quatre familles occupaient des logements de fonction. Au rez-de-chaussée, le sous-directeur (le père de Fabrice), et en voisinage direct, la trésorière. Au-dessus, le proviseur avec sa jolie femme, prof de physique donc, et en vis-à-vis le directeur adjoint. A noter qu’il y avait également au rez-de-chaussée des caves, ainsi qu’un petit studio (ce sera important pour la suite), inoccupé qui était devenu le repaire des trois jeunes de l’immeuble : Fabrice, 18 ans, Raphael, même âge dans la même classe que le premier, et son frère Guillaume 21 ans, en fac de science... Les trois jeunes étaient de véritables amis avec des passions communes : les maquettes, le groupe « The police » qui venait de sortir son album « Ghost in the machine » et bien entendu le sexe... Dans la voiture Anne conduisait nerveusement, suivant les instructions de Thomas pour se rendre à ce mystérieux rendez-vous avec ses potes, « les gones », comme il aimait à les appeler. Elle se disait qu’elle aurait peut-être dû attendre l’arrivée de la ...
    ... police et accepter un scandale mineur, plutôt que d’être embarquée en vue de ce qu’elle craignait être potentiellement un scandale majeur... L’expression de Thomas lorsqu’elle avait évoqué le fait de danser nue sur une table l’avait déconcertée et excitée aussi. Pour allumer le mec, elle s’était vue faire des choses dont elle ne se serait pas crue capable : s’exhiber avec une robe rendue moulante par la pluie, qui elle le savait dessinait parfaitement sa magnifique poitrine, ainsi que la fourche de ses cuisses. Et puis se coucher dans l’habitacle du véhicule pour que les deux jeunes aient une vue plongeante sur sa chute de reins, dont elle était très fière, et le début de son porte-jarretelles. Bien entendu tout cela avait été calculé et maîtrisé. Après elle regrettait peut-être un peu son geste, exciter des jeunes hommes pleins de sève et ensuite devoir se rendre dans un endroit inconnu, où elle serrait entourée d’hommes, livrée a un chantage symbolique... tout cela était peut et être dangereux. Mais elle devait avouer qu’elle avait provoqué la situation, et d’autre part que son excitation allait croissant. Elle subodorait qu’elle allait découvrir une partie d’elle-même trop longtemps enfouie, par un mariage insipide et bancal. Car si Anne avait été folle amoureuse de son mari au début, très vite elle s’était aperçue que ce dernier était plus fasciné par les pages de l’Ancien Testament et sa fréquentation de la communauté protestante locale, que par les déshabillés vaporeux ...
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