La Porte de Champerret
Datte: 23/07/2017,
Catégories:
hbi,
hsoumis,
Transexuels
intermast,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
inithh,
Après vous avoir vue, vous avoir laissé partir, un trouble s’est emparé de tout mon être, vous retrouver enfin… Depuis je vais d’arrêt de bus en Porte de Paris à votre recherche… puisque c’était à un arrêt de bus et à une porte de Paris que… Mais rien ou presque… Rien… Non ! À part cette curieuse expérience que j’aimerais vous faire partager si un jour vous me lisez… Décidément, cette Porte de Champerret, objet de tous mes fantasmes, fut une fois de plus le lieu de cette étrange histoire. Je vous y ai croisée, vous m’avez répondu dans un souffle« Allons faire l’amour », je ne savais rien de vous… Et vous rien de moi… Vous m’avez pris la main, une porte s’est ouverte et je vous ai prise dans cette cage d’escalier… Vous avez disparu et depuis je rôde à votre recherche… J’attendais une fois de plus votre arrivée ou plus précisément j’essayais une fois de plus de me dire que vous alliez apparaître, là. Oui ! Oui ! Juste là, sous cet abribus. Tous les signes indiens étaient vaincus alors forcément vous deviez être là… Il y avait la pluie, la foule, les bus. Et puis cette femme de dos qui vous ressemble étrangement, même rousseur, même sourire, une baguette chinoise dans les cheveux semblant rythmer la cadence de ses bottes sur le trottoir humide. Je m’approche, lui touche le bras avec douceur : — Estelle…— Oui.— Mais ce n’est pas… enfin je veux dire ce n’est pas vous ! Euh ! je n… !— Je ne suis pas votre Estelle ! C’est drôle, non ! J’ai l’impression de vous connaître !— Pas ...
... moi, désolé ! Vous m’excuserez de vous avoir abordée…— Bien sûr ! J’attends un bus et vous ne m’avez pas agressée, alors ! Vous accepteriez de boire un verre ? me dit-elle avant que je puisse faire un geste…— Pourquoi pas, j’ai un peu de temps devant moi ! Nous nous dirigeons vers le bar le plus proche, le même où nous nous sommes rencontrés. N’y tenant plus, je lui raconte toute l’histoire. La bousculade, les excuses, la porte cochère, le hall de l’immeuble abritant nos premières chaleurs… Je me vide de toutes ces tensions, elle écoute, sereine, et contre toute attente rapproche sa chaise et me glisse à l’oreille : — Si vous voulez, je vous suis dans ce fameux immeuble… Il ne faut pas aller contre un fantasme si fort…— Euh ! Vous croyez ?— Viens, dit-elle en me prenant la main. Trottoir, accélération du pouls, moiteur des mains, sensation de gorge sèche nous accompagnent dans notre recherche d’un hall d’immeuble tranquille. Enfin, une femme sort, je retiens la porte et entraîne Estelle à ma suite. Nos bouches se trouvent en un long baiser, nos mains se libèrent enfin. Elle me plaque sur le mur de boîtes aux lettres. Sa main est déjà sur mon bas-ventre et l’enflamme par un massage appuyé. Mon regard cherche rapidement un endroit pour abriter notre étreinte d’éventuels regards. Un local à vélos nous offre sa tranquillité. Nos baisers reprennent avec fougue. Nos manteaux sont maintenant par terre. J’explore sa poitrine ferme et désirable. Ses seins se soulèvent sous ma langue. Sa ...