1. Intrusion nocturne


    Datte: 01/07/2018, Catégories: fh, couple, amour, volupté, Oral pénétratio, fantastiqu,

    ... couloir. — Cours, Nouria !— Attends ! fit-elle. Elle se précipita dans la cuisine et s’empara de sa veste. — Bébé, vite !! J’ouvris la porte d’entrée, et au moment même, mon agresseur se matérialisa devant moi, poussant un cri de rage qui ressemblait à un feulement de chat. Avant qu’il ne puisse agir, je lui envoyai mon pied dans l’estomac. Il tenta de se retenir mais chuta en arrière. Je sautai par-dessus lui, entraînant Nouria avec moi. — Fonce ! Dans la rue, il n’osera rien faire !! Nous traversâmes le couloir en courant. Mon cœur battait à tout rompre. Ce n’était pas possible !! Je sonnai à toutes les portes que je pus en hurlant au secours. La porte de l’escalier de secours était ouverte. Dieu Merci. Je dévalai les marches, la main de Nouria dans la mienne. Elle sanglotait de terreur. — Comment il est entré ?— Cours ! criai-je pour toute réponse. Kleyner se releva. Il ne ressentait aucune douleur, mais ne voyait plus d’un œil. Misérables Humains. Ils ne pouvaient pas lui échapper. Mais la proie était déchaînée. Il courait le risque de se faire repérer, que quelqu’un assiste à la scène. Il ne savait plus quoi faire. — La voiture ! haletai-je. Dans la voiture ! Nouria enfila la veste sur son corps nu. La cité était comme abandonnée ; seules quelques lumières ici et là donnaient vie aux immeubles. Je n’en pouvais plus. J’avais pourtant l’habitude de courir, mais là… Je m’écrasai contre la voiture, à bout de souffle. Nouria fit le tour et tira ...
    ... les clés de sa poche. C’était pour ça qu’elle avait prit le temps de récupérer sa veste ! Elle ouvrit la portière hâtivement. Je risquai un coup d’œil derrière nous. Rien. — Monte ! me cria-t-elle. Elle claqua la portière et m’ouvrit la porte côté passager avant. Je m’engouffrai dans la voiture alors qu’elle démarrait. — Vite ! Posté sur le toit, Kleyner les vit s’enfuir en voiture. Il ne perdit pas le temps et commença la transformation. Nouria déboula dans la rue vide, à une vitesse folle. Ses mains tremblaient et je priais pour qu’elle ne nous envoie pas dans le décor. Je bouclai ma ceinture en regardant derrière. Rien. Personne ne nous courait après. — Mais c’était quoi ce mec ? Comment est-il entré ? Je grelottai de froid. Mon corps nu était tout endolori. Nouria, nue sous sa veste, semblait possédée. Elle si prudente au volant, elle conduisait à présent comme une malade. — C’est pas possible, fit-elle en secouant la tête pour nier les faits.— C’était lui, dis-je, plus pour moi que pour elle. Il était au stade. Je lui posai une main sur sa cuisse nue et brûlante. — Nouria ça va aller ma chérie. On va s’en sortir. On va trouver une solution. Elle ne m’écoutait pas. Ses lèvres tremblaient. — J’ai peur, dit-elle. J’ai peur, c’est un cauchemar, un cauchemar… Alors que la voiture filait comme une fusée, je souhaitais que ce soit le cas. Mais lorsque je levai les yeux sur le rétroviseur et que je vis mon pansement, je cessai toute prière. ( À suivre) 
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