Se souvenir de sa peau
Datte: 04/07/2018,
Catégories:
f,
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Masturbation
Oral
pénétratio,
regrets,
... pire qu’un placard à bonbons cet homme-là. Et puis on ne peut même pas prendre l’excuse du danger pour la santé. C’est que c’est du sport ! Sa main s’est glissée entre ses cuisses discrètement. Parcourt son intimité. Sentir sa langue sur la sienne. Dire qu’on n’aura jamais été au cinéma. Ou ailleurs même. Ils en avaient parlé. Se cacher dans une salle obscure et assouvir plusieurs de leurs envies. Tiens, ça existe des âmes-sœurs uniquement sur le plan sexuel ? Elle cherchera. Mais plus tard. Car là, sa main a écarté le tissu fin de son sous-vêtement et elle n’a pas du tout envie de la retirer. Elle peut sentir son souffle dans son cou. Chaque baiser doux, chaque petite morsure, elle se laisse aller entre ses lèvres. Elle commence à avoir chaud. Son cœur s’emballe, bat à tout rompre. Elle ne veut pas que cet instant s’arrête, tant elle l’a attendu. Sa peau contre la sienne. Son corps allongé sur elle. Ses mains, puissantes, qui parcourent chacune de ses cellules, laissant une empreinte qu’elle n’oubliera jamais. Ses mains toujours, qui l’attrapent par les hanches, l’attirent vers lui. Il écarte ses cuisses, la goûte, soupire, heureux. Elle n’a jamais été à l’aise dans ces moments-là. Il la détend. « Tout va bien, je suis là, laisse-toi faire. » Elle se tait, respire fort. Il s’arrête, propose une pause. « Non, s’il te plaît, non, continue. » Ses doigts fins la pénètrent, elle se détend enfin, se laisse aller et tant pis pour le reste. Elle a chaud. Il profite. « Je ne ...
... prends jamais assez de temps pour jouer avec ma langue en toi, laisse-toi aller, je veux m’occuper de toi aujourd’hui. » Elle a renversé sa tête sur le bord du lit. C’est toujours comme ça. Incapables de se mettre dans la longueur. Une métaphore à leur chemin de traverse. Ils s’étaient rencontrés au travail. Classique dira-t-on. Ça avait tout de suite collé. Mais ils étaient tous deux en couple. Difficile de se lancer, surtout quand on a des enfants. Puis finalement, un soir, à la faveur d’une réunion qui s’éternisait, ils avaient commencé à badiner. Quelques mots, quelques phrases. Il avait été surpris qu’elle s’avère aussi libérée que lui. C’est vrai qu’on ne dirait pas comme ça… Le lendemain, il était entré dans son bureau, et sans dire le moindre mot, l’avait embrassée longuement. Ils avaient passé un accord. Il devait être muté sept semaines plus tard. « On joue, oui, mais pour sept semaines seulement. Pas de sentiments, rien que du physique. Ensuite, fini, retour à la normale. » Les sept semaines étaient passées, entre folies sensuelles et fantasmes enfin réalisés. Ils avaient même fait l’amour au bureau. La peur de se faire prendre avait décuplé leur désir. Bien avant la fin, ils savaient déjà qu’ils seraient incapables d’en rester là. Malgré sa mutation, ils étaient parvenus à se revoir. Des instants précieux et rares, chaque minute était mise à profit. Son envie monte. Ta peau, je veux te toucher, approche. Il se tourne, lui proposant ainsi un sexe qu’elle connaît bien. ...