1. Quelqu'un dans mon genre


    Datte: 05/07/2018, Catégories: fh, voisins, amour, Oral nopéné, humour,

    ... Je ne me fais pas prier. Ça sent le tabac, et le frais. Évidemment, la baie vitrée est ouverte. Ce mec vit perpétuellement dans les courants d’air. S’il continue comme ça, il va se choper un rhume de quéquette. L’appartement est lumineux, mais la déco laisse à désirer. Bien un endroit de mec, ça. Pas de photos, pas de tableaux, pas de miroirs aux cadres délicatement ouvragés, pas de tapis moelleux sur le parquet vitrifié. Je le suis docilement dans sa cuisine. Waouh ! Vaisselle dans l’évier, etabsolument rien, ni sur la table de cuisine, ni sur le plan de travail. Où sont passés les épices, les chiffons, les robots ménagers ? Des corbeilles de fruits ? Est-ce qu’il ne possède rien, ou bien est-ce que tout arrive à tenir dans ses tout petits placards de cuisine ? Je me sens fascinée par l’aspect lisse et impersonnel de cette pièce.Mais depuis combien de temps vit-il comme ça, ce mec ? Lui, adossé au frigo, me fixe toujours de son regard impénétrable. Soudainement très intimidée, je pose l’assiette sur la table et croise les bras sur ma poitrine. — Je ne me suis jamais présentée, je crois bien, je fais, un peu hésitante. Je m’appelle Sally.— Ouais. Moi c’est David.— Oui… je sais.— T’as quel âge ?— Euh…— Ah, c’est vrai : vous les gonzesses, vous ne répondez jamais à cette question…ça ne se fait pas.— Si, si… C’est simplement que c’est… intime. Ce n’est pas ce à quoi on s’attend lorsqu’on se présente.— Tu t’attends à quoi alors ? Que je demande ta taille de bonnets ou si ton ...
    ... engin marche avec deux piles ? Je baisse la tête. — Je suppose que je l’ai bien mérité… murmuré-je, tentant désespérément de ne pas pleurer devant lui. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds lorsque David effleure ma joue. Je ne l’ai pas senti approcher. Sa main est chaude, elle me picote agréablement la peau… Lentement, je relève les yeux et nos regards se rivent l’un à l’autre. Oulala… je crois bien que je suis en train de chavirer, lentement mais sûrement. Ce n’était pas prévu au programme. Jamais je n’avais envisagé de ressentir quoi que ce soit d’autre que du désir pour le connard du deuxième. L’oppression qui m’étreint est soudain dévastatrice. Il faut que je sorte d’ici… tout de suite. — Excusez-moi, mais il faut… que je sorte, je laisse échapper dans un souffle. Je venais simplement… vous pouvez manger… prenez votre temps… Sans lui laisser le temps de répondre au cortège de mes mots sans suite, je me tire vite fait de cette cuisine, de cet appartement… de ce piège à con(ne)s. * Ouh là… On a frôlé la catastrophe. Qu’est-ce qui m’a pris… Quand j’ai vu les larmes perler à ses yeux, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir comme un élan de tendresse. Et pourtant, je devrais bien savoirqu’elles sont toutes capables de ce genre de manipulation à la con. C’est le B.A. BA de la séductrice. Des gammes cent fois répétées, et qui marchent à tous les coups. Faire semblant d’être désemparée et faire croire au mâle qu’elles ont désespérément besoin de lui, et de lui seul. Qu’il leur ...
«12...141516...35»