Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... fois essaie de l’insérer entre le chambranle et la porte. Si ça ne veut pas, j’irai la mettre dans la boîte à lettres. Fait chier de descendre plus bas à cette heure, surtout que la minuterie de l’escalier n’arrête pas de s’éteindre et que je ne me sens pas rassurée du tout ! Personne ne se lève si tôt ici ? Ah, oui… on est dimanche, c’est vrai. La porte s’ouvre brutalement. Je pousse un cri et en lâche ma lettre qui s’écrase sur le sol dans un flop bruyant. David la ramasse et me la tend, sans un mot. Il a ce je-ne-sais-quoi dans le regard qui me conforte dans l’idée que je ne dois vraiment pas continuer à le fréquenter… parce que lorsqu’il me regarde comme ça, y a des choses qui tremblotent dans mon corps, et je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est. — Mais tu ne dors pas ? m’écrié-je sous le coup de la stupeur. Un petit sourire tord aussitôt sa bouche. Néanmoins, son expression demeure insondable. — Insomnie, élude-t-il. Tu ne veux pas ton papier ?— C’est… c’est pour toi, dis-je après m’être raclé la gorge.— OK. Merci. Il reste immobile, et son regard est de plus en plus difficile à soutenir. — Tu veux que je la lise maintenant ? demande-t-il alors. Outche ! — Non, pas du tout… je… euh… Excuse-moi, pour tout à l’heure. M’attendant à ce qu’il me tire la gueule, je suis surprise de voir son visage s’adoucir. Et cette fois son sourire est franc. — Pas de problème, assure-t-il.— OK… euh… Etbim, la lumière s’éteint. Apparemment, môssieur-le-voisin-souriant n’avait pas ...
... allumé chez lui. Nous nous retrouvons donc dans le noir pour la deuxième fois en quelques heures. Si ça, c’est pas un signe du destin… Je déglutis bruyamment. — Viens par ici, murmure-t-il alors dans le noir. Sa main frôle la mienne. Ce simple contact me fait sursauter, et j’entends David rire doucement, tout près de moi, tandis qu’il passe son bras dans mon dos et m’attire dans son appartement. Et devinez quoi ? Je me laisse faire, docilement… Revoici la pouliche bien élevée. — David il faut absolument que…— Que je lise ta lettre ? Oh oui,absolument. Mais entre. Je ne vais pas te manger… Je sens alors sa bouche effleurer mon oreille. — Pas tout de suite, en tout cas. Rhaaa… il va m’achever ! Et… hop. Il me lâche. — Pourquoi ne dormais-tu pas ? Pas de réponse. Je me demande ce qu’il fabrique dans le noir, quand je réalise que je suis toute seule, en fait. Une faible lueur brille au fond du couloir. Il s’est donc barré sans me prévenir. Okaaaaay… Connaissant la typographie du lieu, je suppose que c’est sa chambre. Bon. « J’y vais, ou j’y vais pas ? » Les bras croisés devant moi, je bats la mesure avec mon pied. Voilà. Je suis to-ta-le-ment en pétage de plombs. J’en suis sûre. Le truc avec ces conneries-là, c’est qu’on ne s’en rend compte qu’après, ou trop tard. Et là, je tremble, je transpire, j’hésite et j’attends, et mes nerfs, je vois bien que je ne les contrôle plus vraiment… Dans une heure, je vais m’apercevoir que j’étais dans un état second. Ce qui explique sans doute ...