Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... pourquoi je me dirige vers sa chambre alors que je devrais sortir tout de suite de l’antre de cet homme qui me plaît terriblement. C’est un serpent, ce type. Il m’hypnotise, comme dansLe livre de la jungle. Faut plus jamais croiser ses yeux, à ce mec-là. Il va me faire faire des trucs de dingue, et ensuite, je vais finir à l’asile (oui, j’ai peur de l’asile, comprenez-moi). Je m’arrête à quelques pas de sa porte entrebâillée alors que celle-ci s’ouvre. Dans l’encadrement, David est à contre-jour. Je ne distingue pas son expression, mais il commence à parler et je fonds instantanément. — Je suis entré chez toi, hier soir, parce que tu ne répondais pas, et je commençais à m’inquiéter. Sa voix rauque me fait toujours autant d’effet. Oulala… J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais il pose un doigt sur mes lèvres pour me faire taire. — J’ai pas fini. Tu dormais… et tu étais si belle, dans ton peignoir rose. Tes longs cheveux noirs qui dessinaient des arabesques sur tes seins… Oui, j’ai maté tes seins – ce que je pouvais en voir. Tu sais, je ne suis pas de bois, je suis sans complexes, je t’avoue tout ça. Je te le dis parce que je suis ému, et que ça ne m’était pas arrivé depuis tellement longtemps, d’être ému en contemplant une femme endormie… J’ai observé chacun de tes traits, j’ai caressé ta joue, tes paupières, ton menton. Tu ne veux pas m’attacher à toi ? C’est trop tard, ma puce. Je te veux à moi, maintenant, demain… pour tout le temps que tu voudras de moi. Silence. Je ...
... retiens ma respiration. — David… murmuré-je enfin dans un lourd soupir.— Oui ?— Je ne veux pas être avec toi.— Oui.— Tu comprends ?— Je peux comprendre, oui. Ta lettre est assez claire.— Alors… qu’est-ce qu’on fait ?— Ce que tu veux. J’essaie de discerner son regard. Le salaud sait très bien que je le vois mal, alors que de mon côté je suis parfaitement dans sa lumière. — Tu voudrais être mon amant ?— Bien sûr que oui, répond-il à voix très basse.— Tu te contenterais de ça ? Il hésite. — Je ne sais pas.— Je ne peux rien t’offrir d’autre, me désolé-je.— C’est toi qui le dis… Je le fixe. La lumière tamisée de sa petite lampe de chevet lui donne un air démoniaque, accentuant le pic circonflexe de ses sourcils, durcissant la ligne de son menton… Ses yeux toujours dans l’ombre me semblent darder sur moi un regard tellement intense que je me sens toute faible. Envie de me réfugier tellement fort dans ses bras… Je n’aurais pas dû descendre à cette heure. Ou bien j’aurais dû lui laisser la lettre et repartir aussitôt… Ou bien j’aurais dû rester sur le pas de la porte… Ou… — Sally… souffle-t-il d’une voix rauque. J’ai tellement envie de toi… Comme dans un rêve, je m’approche de lui et le prends dans mes bras tandis que sa bouche possède passionnément la mienne. * Quinze secondes… Il aura fallu juste quinze putains de secondes pour que je tombe amoureux. Elle était endormie sur son canapé, presque nue, sans défense, sans barrière… La vérité, la profondeur d’une âme peut s’entrapercevoir ...