Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... de l’embrasser, de la caresser, et la repousse doucement. — Attends, Sally… Elle lève un regard voilé et le plonge fixement dans le mien. Je bande encore plus, si c’est possible. — Attends… quoi, David ? souffle-t-elle faiblement. Je lis alors une complète incompréhension dans son regard. Elle est désemparée, totalement désemparée. Et moi, totalement ravagé de l’intérieur. Mais… Non, je ne veux pas que ça se passe comme ça. J’allume le plafonnier de la chambre. Une lumière vive et intense se répand, elle cligne des yeux… Un peu violent sans doute, comme transition, mais je ne veux plus rien cacher : je veux qu’elle voie mes yeux, que nous soyons cette fois à égalité. Assez joué… On ne badine pas avec l’amour, comme disait l’autre… — David, je ne comprends pas…— Assieds-toi… Faut qu’on parle. Elle passe sa langue sur ses lèvres, sondant mon regard. Puis s’assied lentement tout au bord de mon matelas. Elle a encore le souffle court, et moi je lutte pour ne pas la reprendre dans mes bras. Un lourd silence s’installe… — Sally, je suis un salaud… Elle fronce les sourcils. — Qu’est-ce que tu racontes ?— Je sais que je te mets dans tous tes états, mais je sais aussi qu’au fond de toi, comme tu viens de l’écrire, tu ne veux pas, tu as peur, tu n’es pas prête…— J’ai envie de toi et tu as envie de moi… Soyons amants, David, et rien d’autre.— C’est trop tard, Sally.— Tu m’as dit que…— Je t’ai dit ce que tu voulais entendre afin que tu te donnes à moi. Et alors ? Et après ? On va baiser, ...
... tu vas remonter chez toi, et on se fera coucou sur le balcon ? Tu as raison depuis le début, ma puce. Je suis un putain de sentimental. Je t’ai dit de te poser la bonne question… Je vis seul… Pourquoi ? Parce que je n’aijamais aimé. Jamais vraiment, en tout cas.— Je ne te demande pas de ressentir des trucs profonds pour moi… Tout va bien.— Non, Sally… Tout ne va pas bien. Parce qu’hier, en te regardant dormir, j’ai ressenti quelque chose que je n’ai jamais ressenti. Et que, même si je n’ai pas envie de poser des mots dessus, JE SAIS. Je ne pense pas qu’être ton amant me suffira. Instant de flottement. Elle écarquille les yeux. — Mais tu es con ou quoi ? Tu ne me connais pas… On ne tombe pas amoureux comme ça…— Je n’en sais rien, ça ne m’est jamais arrivé. Tu veux que je te dise ? Je te regarde, désemparée, et j’ai envie de toi. Je te regarde m’en foutre plein la gueule, et ça me fait bander. Tu pourrais me gifler, m’insulter, je crois que je te répondrais « merci ». Tu pourrais me détruire, Sally, sans que j’aie envie de t’en empêcher. Alors, oui… je sais quoi faire pour t’attirer dans mon lit. Mais pas comme ça. J’ai l’impression de jouer au con, de te trahir… Je veux que tu saches ce que je ressens. Et si tu veux continuer, alors oui… dis-toi bien que je ne demande que ça. Mais pas sur une imposture.— David, je…— Remonte chez toi, ma puce… Réfléchis bien à tout ça. Fais de moi ce que tu veux… Ton mec, ton amant, ton esclave, les trois en même temps si tu veux… Mais fais-le ...