Mal de mer - Histoires de Sexe

Mal de mer

... pensiez tout de même pas que je ne suis pas informée de vos baises avec mon mari. Moi, je ne prends pas de somnifère, et de toute façon Pierre me dit tout. N’est-ce pas, chéri ?— Tout à fait.— Vous voyez, non seulement je sais tout, mais il m’est agréable de voir mon mari coucher avec une autre. Il n’y a pas que les hommes qui aiment cela. On peut dire ce que l’on veut de ma femme, mais elle ne se laisse pas démonter si facilement. — À chaque fois, la chambre était fermée à clé. J’y veillais. Alors vous ne pouviez pas voir ; au mieux, entendre.— Vous oubliez les caméras, ma chère. Notre chambre – comme les autres, comme le salon ou nous sommes – en sont équipés. Et je me suis régalée de vous suivre…— C’est… c’est…— C’est la vie. J’ai pu remarquer combien vous vous impliquiez pour faire obtenir ce poste à votre mari. J’ai pu remarquer aussi que cela n’a pas été si difficile et, si vous pouviez expliquer à John que vous vous êtes "sacrifiée" pour sa carrière, moi je sais que ce n’est pas tout à fait vrai. Je ne suis pas tombée de la dernière pluie, et je sais faire la différence entre simulation et vraie jouissance. Et vous, chère Léa, vous ne simuliez pas. Pierre est un très bon amant. Alors, qu’en pensez-vous ? Léa est troublée. — Léa, nous sommes entre nous. Personne ne saura jamais. Nous nous engageons à détruire les vidéos de la chambre. Nous avons de grands projets pour vous. Pour vous et votre mari. Si tout se passe comme prévu, John aura son poste, mais vous aussi ...

... aurez votre récompense. Mais la collaboration doit être parfaite et nous devons nous faire confiance. Alors ? Entendre, par une autre, que ma femme a couché avec mon patron est un choc, bien sûr. Mais je me sens coupable car combien de fois ai-je abordé le sujet de cette promotion qui me hantait ! Léa a réagi comme une bonne épouse et, même si les moyens employés sont discutables, je peux comprendre. Excuser ? On verra plus tard. Mais entendre de la propre voix de Léa que mon patron lui a donné du plaisir et que le "sacrifice" s’est mué en jouissance est autrement plus dur. « Oui, je reconnais que Pierre m’a surprise et ce que je croyais être une corvée s’est révélé très agréable. » : voilà ce qu’elle avoue au couple. — Agréable, c’est tout ? Pourtant il me semblait que vous…— Bon, c’est vrai. J’ai joui. C’est vrai que j’attendais qu’il me convoque dans la chambre. C’est vrai que je l’ai quittée avec regret. Alors Anne pose la question que je redoute : — John n’est pas un bon amant ? Je me retiens d’éteindre l’ordi car quel homme, même s’il se sent à la hauteur et même mieux, ne craint pas la réponse à cette question, surtout dans cet environnement ? — Oh, mais si. Il m’a tout appris. Il a fait de moi, chrysalide désordonnée et insouciante, une vraie femme. Une femme capable de recevoir mais aussi de donner en m’enseignant la patience, la connaissance de diverses techniques, aussi bien pour mon plaisir que le sien. Alors, vous pensez ! Et en plus, je l’aime. Je ne l’ai jamais ...